Sidney Crosby est à la fois le joueur le plus adulé et également l’un des plus critiqués. Plusieurs mentionnent qu’il est pleurnichard, qu’il a les arbitres de son côté, qu’il fait des gestes douteux (bouteille d’eau et les coups de poing sournois sur la tête de P.K. Subban), mais il demeure le plus grand leader du circuit. Ou l’un des deux plus grands meneurs de la LNH puisque pour moi, Jonathan Toews est aussi un premier de classe au niveau du leadership.
J’ai eu une tonne de commentaires positifs au sujet de Crosby, partant de son passage au sein de la LHJMQ. L’un de mes amis a eu la même pension que Crosby à Rimouski quelques années plus tard et déjà à cette époque, ceux qui l’hébergeaient ont vanté son leadership. À 16 ans, après une mauvaise performance, il contactait tous ses coéquipiers afin de s’assurer qu’ils se préparent convenablement pour le duel suivant.
Dans la Ligue nationale, il a amené Evgeni Malkin à un autre niveau. Geno est devenu ce qu’il est aujourd’hui puisque Crosby l’a poussé à devenir un meilleur leader. À 29 ans, et 12 saisons derrière la cravate, il est encore le plus dédié des siens…
Day after Gm 5, Pens have total day off. Coaches have work to do so they go into office. Hear noise in weight room. 1 guy in there. Crosby https://t.co/zNEXPj7jV1
— Ray Ferraro (@rayferraro21) June 12, 2017
Que ce soit dans le vestiaire, sur la glace, en dehors de l’amphithéâtre et sur le banc, il a toujours le contrôle sur sa meute. Lorsque Patric Hornqvist a inscrit le but gagnant, les joueurs se sont mis à trop s’exciter sur le banc et le kid a ramené à l’ordre tout ce beau monde. Les joueurs ont écouté comme des soldats, ou comme un labrador!
Incroyable. Je ne suis pas un fan de Crosby, loin de là, mais cet homme-là est tout simplement seul dans sa catégorie.