Les entraîneurs du Canadien ont retrouvé leur plein salaire (en théorie)

Dans le cadre de la pandémie, le Groupe CH avait été obligé de couper dans le gras. Il y a eu une demande d’aide au gouvernement et il y a eu des mises à pied chez certains employés.

On se souviendra aussi que le groupe d’entraîneurs du Canadien avait été contraint d’accepter une coupure salariale afin que tout le monde puisse joindre les deux bouts. Claude Julien et ses adjoints ont donc accepté une coupure salariale de 20 % alors que le Canada était en période de confinement.

Depuis, ça va mieux. Avec le hockey qui est de retour, l’argent entre un peu plus facilement dans les coffres.

Ceci dit, ce n’est pas encore parfait. Comme l’a souligné mon collègue Maxime Truman hier midi, certains clubs riches vont couper dans les dépenses au niveau du salaire des joueurs.

Conclusion? Ça va mieux, mais ça ne va pas encore « bien » à proprement dit.

Et ça se traduit chez le Canadien. Selon ce que rapporte Frank Servalli, de TSN, les entraîneurs du Canadien, contraints d’accepter une coupure salariale de 20 % il y a quelques mois, ont retrouvé leur plein salaire.

Le seul problème? Il y a un 20 % qu’ils vont recevoir un peu plus tard, eux qui n’ont reçu que 80 % de leur dû.

C’est donc dire que Claude Julien, qui gagne cinq millions de dollars par saison, devra obtenir un chèque d’un million de dollars dans le futur. On ne sait pas quand.

Le reste du personnel est toujours à 80 % du salaire de base.

Au total, 17 équipes de la LNH (dont tous les clubs du Canada qui ne sont pas situés à Toronto) sont obligées de faire des coupures pour joindre les deux bouts.

Et dans un autre monde, il y a les Sénateurs. La ligue a été forcée d’intervenir pour que les employés soient payés à Ottawa…

Bruce Cassidy, qui a gagné le titre d’entraîneur de l’année, a notamment renoncé à ses bonis à la performance.

Reste à voir pendant combien de temps les coupures feront rage dans la LNH – et dans le monde du sport en général.

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