Le monde du hockey féminin a vécu une onde de choc l’an dernier, lorsque la LCHF a mis fin à ses activités puisque le circuit n’était plus rentable. Devant cette situation difficile, les équipes de la ligue ont décidé de refuser de rejoindre la NWHL en 2019-2020, préférant s’unifier lors d’une année sabbatique afin d’encourager la création d’une ligue unifiée à travers l’Amérique du Nord.
Au total, environ 200 joueuses participent au boycott et ne joueront pas dans une ligue cette année.
Selon ce qu’a mentionné Marie-Philip Poulin à Antoine Deshaies dans un article publié sur Radio-Canada, l’absence d’un horaire concret ne change en rien leur préparation et ils travaillent fort pour se donner le plus d’opportunités possibles de jouer.
«On travaille fort pour organiser des matchs à Montréal, Toronto, Calgary et aussi aux États-Unis. On va aussi avoir des minicamps avec Hockey Canada à travers tout ça»
Les anciennes Canadiennes de Montréal s'organisent https://t.co/zg86AMuRW1
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) August 24, 2019
Évidemment, ce sera difficile. Il est inhabituel de se retrouver dans une telle situation, mais les joueuses s’entendent pour dire que c’est nécessaire, si elles veulent qu’une structure de hockey professionnel féminin viable soit implantée dans la prochaine année. C’est important pour elles, mais aussi pour la relève. Le but ultime est de faire en sorte que les femmes soient en mesure de vivre de ce sport, peu importe les circonstances.
D’ailleurs, la première Classique annuelle de golf des joueuses de hockey professionnelles de Montréal aura lieu le 27 septembre à Venise-en-Québec. L’objectif est d’amasser des fonds pour financer leurs activités durant la prochaine année, alors qu’elles ne se sont pas associées à une équipe.
C’est un bon pas pour le hockey féminin et cette année sabbatique risque de faire avancer les choses.