Les Flames ont-ils ce qu’il faut pour tenter de mettre la main sur Erik Karlsson?

Le bruit continue de se propager, aux alentours d’Erik Karlsson, concernant une possible transaction. Malheureusement, ce sera comme ça jusqu’à ce que le Suédois signe un nouveau contrat avec les Sénateurs… ou jusqu’à ce qu’il soit échangé. Tout dépend du point de vue.

Nous en sommes dorénavant à un point où la spéculation est permise. Pour l’instant, on ne peut pas être certain de l’identité des équipes qui sont sur la liste d’équipes auxquelles il accepterait d’être échangé. Le champ est donc libre.

Même si certains indices pointent vers 7 équipes en particulier…

Eric Francis, de Sportsnet, s’est demandé si les Flames ne pourraient pas être intéressés à conclure une entente avec Pierre Dorion.

Évidemment, il y a Mike Hoffman, qui attire l’attention. Il est clair que Glen Gulutzan pourrait facilement se servir d’un autre attaquant au flair offensif indéniable…

Présentement, les six meilleurs attaquants des Flames sont :

  1. Johnny Gaudreau (54 points en 45 matchs)
  2. Sean Monahan (42 points en 44 matchs)
  3. Matthew Tkachuk (31 points en 43 matchs)
  4. Micheal Ferland (29 points en 44 matchs)
  5. Mikael Backlund (29 points en 45 matchs)
  6. ???

Il y a réellement un trou, au sein du groupe d’attaquants de l’équipe. Et quelques attaquants disponibles pourraient venir le combler.

Le sixième meilleur marqueur, chez les attaquants, est Sam Bennett. Il n’a inscrit que 17 points en 45 matchs, jusqu’à présent.

Mais Francis se concentre plus sur l’éventualité où Brad Treliving souhaitera poursuivre dans une direction basée sur la solidité de la brigade défensive… Et où Karlsson deviendrait alors un candidat de choix.

Cette théorie fait un semblant de sens, malgré tout.

Le plus grand bémol se trouve du côté du fit. Les Flames comptent déjà sur l’un des meilleurs top 5 de la Ligue Nationale… Son arrivée relèguerait automatiquement Travis Hamonic ou T.J. Brodie à la troisième paire, et c’est loin d’être une bonne idée.

Déjà que Michael Stone ne doit pas être ravi de son temps de glace…

Mais bon. Comme l’analyste le mentionne, lorsqu’il est question d’un talent générationnel (oui, je me permets de le qualifier ainsi) une place n’est pas trop difficile à créer.

Il propose d’ailleurs une offre/base d’échange qui mérite une certaine réflexion. Les noms lancés sont moins connus, mais pas moins talentueux.

En premier lieu, afin de mettre la main sur un défenseur de premier plan, il faut être prêt à sacrifier un peu de son futur à la ligne bleue. C’est pourquoi Adam Fox pourrait être un morceau clé, advenant de réelles discussions.

En raison de son origine et de son rang de sélection, le défenseur de 19 ans n’est pas très connu. Il faut toutefois savoir que le choix de troisième ronde des Flames en 2016 est présentement l’un des meilleurs défenseurs collégiaux aux États-Unis. Il est jeune, attire l’attention et pourrait éclore dans la Ligue Nationale.

La situation est précoce, à Calgary, puisque l’Américain pourrait très bien décider de disputer quatre saisons à Harvard afin de boycotter l’équipe qui l’a repêché. C’est une possibilité, alors que le champ n’est pas très libre, chez les défenseurs.

À Ottawa, cette peur est éliminée. Il n’aurait aucune difficulté, s’il met de l’effort, à rejoindre Thomas Chabot sur la paire #1 de l’équipe.

D’autres morceaux intéressants pourraient se retrouver au sein d’une offre qui fait réfléchir. L’équipe a la main sur deux jeunes gardiens de qualité en Tyler Parsons et Jon Gillies… Et a le luxe de se permettre le départ d’un autre jeune défenseur tel que Rasmus Andersson et Oliver Kylington.

En termes de logique, l’offre a du sens. Mais la compétition sera féroce, dans l’éventualité où Karlsson se retrouve sur le marché… Des offres exagérées pourraient se pointer le bout du nez, ce qui forcerait les Flames à en ajouter.

Une chose est certaine, ils pourraient, si la volonté est là, s’en sortir sans trop toucher à leur noyau.

Adam Fox

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