Les Flyers doivent-ils offrir une promotion à Daniel Brière pour ne pas se le faire voler?

Cette semaine, Daniel Brière a appris qu’il n’allait pas être le DG du Canadien. L’ancien joueur du club a vu Kent Hughes lui être préféré au poste de DG et Brière restera donc à Philly comme président du club de la ECHL et membre de l’organisation des Flyers.

Mais la question à se poser est la suivante : est-ce que les Flyers devraient songer à lui donner plus de responsabilités?

Après tout, selon Pierre LeBrun, Brière a vraiment impressionné le Canadien. Il y a de plus en plus de gens qui parlent d’en faire l’adjoint de Hughes pour le faire graduer de la ECHL.

La question se pose, donc : est-ce que Brière en a pour longtemps avant d’avoir sa chance ailleurs?

Selon ce qui circule depuis quelques semaines, Brière aimerait bien rester à Philly et, ultimement, avoir un poste de choix dans la ville où il réside. C’est normal.

Mais d’ici là, bien des clubs pourraient le « voler » aux Flyers. Oui, il peut refuser et rester à Philly, mais c’est dur de dire non à un poste de DG dans la LNH, on va se le dire.

En le montant adjoint au DG, Philadelphie obligerait les autres équipes à le mettre comme DG directement et Brière ne pourrait pas se faire offrir une job d’adjoint ailleurs. Et il est clair que M. Séries est prêt pour un plus grand rôle à Philadelphie.

Mathias Brunet, dans son papier du jour, va même jusqu’à se demander s’il ne pourrait pas être le DG. Le Québécois Chuck Fletcher a-t-il fait son temps?

Il est vrai que le club ne va nulle part et que Brière pourrait faire comme son ami Chris Drury, soit prendre la place de patron dans l’équipe pour laquelle il travaille.

La gestion du dossier Claude Giroux pourrait en dire long sur l’avenir du DG actuel.

C’est une stratégie qui est un « pensez-y bien » pour Brière, qui semble sur le point de devenir un DG à Philadelphie. Si le club veut le garder, agir ne serait pas une vilaine idée.

Notons que la situation se prête moins à un tel scénario à Tampa pour Mathieu Darche puisqu’il est déjà assistant DG et que son patron, Julien BriseBois, a les coudées franches. 

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