Si vous vous souvenez un peu de tout ce qui s’est produit cet été, sur la planète hockey, vous êtes fort probablement au courant que les Stars de Dallas ont connu un été incroyable.
Les acquisitions de Ben Bishop, Martin Hanzal, Alexander Radulov et Marc Methot, effectuées sans trop toucher au core de l’équipe, ont fait en sorte que Jim Nill a été courronné par plusieurs comme «champion de la saison morte». Bien des gens s’entendaient pour dire que les Stars seraient de retour en force, ayant comblé leur lacune première entre les deux poteaux.
Malheureusement pour les troupes de Ken Hitchcock, leur récente séquence désastreuse fait en sorte que l’équipe se retrouve hors du portrait des séries, avec 6 matchs à disputer à la saison régulière.
À six points d’une place en séries, les Stars auront besoin d’un réel miracle s’ils veulent se tailler une place dans le quatrième as.
Huit revers de suite en fin de saison, ça ne pardonne pas.
Stars lose 8th straight. Longest losing streak since team moved to Dallas.
— Sean Shapiro (@seanshapiro) March 26, 2018
On aurait tendance à dire que c’est incompréhensible, mais ce n’est pas le cas. Le bateau a commencé à couler lorsque Ben Bishop, Martin Hanzal et Jason Spezza ont été forcés de s’absenter pour une bonne période de temps.
Bishop sera réévalué le premier avril… Hanzal sera absent pour le restant de la saison… Et la saison régulière de Jason Spezza semble terminée.
Un bien mauvais timing… Mais ça demeure extrêmement ironique de dire que l’équipe qui s’est le plus améliorée au courant de la saison morte ne se battra pas pour la Coupe Stanley, ce printemps.
Wow the collapse of the Dallas Stars. They just completely checked out when a playoff seemed a lock a month ago.
— Brian Wilde (@BWildeMTL) March 26, 2018
Reste qu’ils ont perdu contre les Sénateurs (deux fois), le Canadien et les Canucks. Ça non plus, ça ne pardonne pas.
Disons que Kari Lehtonen y est pour beaucoup. Les Stars ont accordé en moyenne 3.875 points par match, lors de cette malheureuse séquence, Lehtonen enregistrant un taux d’efficacité pitoyable de 0.885.
Les saisons de feu de Radulov et Klingberg n’auront été profitables que sur un plan personnel, malheureusement.