Patrick Roy a été sélectionné au troisième tour en 1984. Martin Brodeur a entendu son nom lors de la première ronde en 1990. Dans le cas de José Théodore, il fut un choix de deuxième tour en 1994. Dans ces années-là, les gardiens québécois se démarquaient au sein de la LNH. La LHJMQ était en quelque sorte un berceau pour les gardiens de talent. Une pépinière, plus précisément.
Par contre, depuis quelques années, les produits québécois de qualité se font rares devant le filet. Le dernier cerbère recruté le plus tôt lors des cinq dernières années est un produit du Canadien nommé Zach Fucale. Fucale est devenu un choix de deuxième ronde du Canadien en 2013 et il est encore dans les mineures à tenter de s’imposer devant une brochette de très grande qualité.
Les gardiens québécois ont la cote.https://t.co/g8MvUXs0Sg pic.twitter.com/RMXlL5gfzp
— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) May 7, 2018
Bref…. tout ça pour dire que la cuvée du prochain encan est prometteuse et que certains cerbères de celle-ci pourraient un jour camper un rôle principal au sein d’une formation de la LNH.
À travers la liste nord-américaine, on retrouve Olivier Rodrigue, des Voltigeurs de Drummondville, au premier rang, Kevin Mandolese, des Screaming Eagles du Cap-Breton, et d’Alexis Gravel, des Mooseheads d’Halifax. Puis, on voit pointer Zachary Bouthiller, des Saguenéens de Chicoutimi, au sixième rang. C’est une chose encourageante lorsque l’on consulte les rapports puisque le développement des gardiens au Québec ne se passait pas bien depuis trop longtemps.
Les Finlandais ont produit de bons gardiens, les Russes également, alors que le Québec a perdu cette réputation lors des dernières années. Toutefois, même si cette brochette est fortement intéressante, le Canadien ne doit pas venir piger dans celle-ci pour satisfaire son public. Il y a déjà une tonne de gardiens en train de se développer dans le réseau du Canadien, dont Charlie Lindgren, Michael McNiven ou même Cayden Primeau.