«Les gens nous voient comme des Dieux» : Marner a manqué une occasion de se taire

Les Leafs ont été éliminés en sept matchs, face aux Bruins.

C’est toujours la même histoire qui se répète, à Toronto…

Et encore une fois, les gars ne sont pas capables de se regarder dans le miroir afin de prendre le blâme.

Je dis ça parce que William Nylander a parlé de son absence et celle d’Auston Matthews pendant la série, ce qui n’a pas aidé les choses face aux Bruins…

Je dis ça parce que Matthews a affirmé qu’il était « très » malade et qu’il a dû manquer des rencontres après avoir reçu un coup « bizarre »… 

Mais je dis surtout ça parce que Mitch Marner a eu le culot de dire devant les journalistes que les joueurs à Toronto sont « vus comme des Dieux » et qu’il est somme toute normal pour les partisans d’être déçus du résultat de l’équipe.

Calvaire…

D’autant plus que s’il y en a un qui a connu des séries très difficiles, c’est bien lui :

C’est comme si ce n’était jamais de la faute des joueurs là-bas et c’est ça qui dérange surtout.

Parce qu’au final, les gars ne sont pas capables de mettre leurs culottes et d’avouer devant les médias qu’ils auraient pu en donner plus. 

Ilya Samsonov, par contre, a dit tout haut ce que plusieurs pensaient tout bas : lui, il sait qu’il pouvait être meilleur.

Et il l’a dit, devant les caméras :

On ne sait pas ce qui va arriver chez les Leafs, mais Brad Treliving risque d’avoir un gros été.

Mitch Marner, John Tavares et Ilya Samsonov ont tous partagé leur intérêt afin de rester dans la Ville-Reine lors de leur bilan respectif… Mais à un certain point, la décision doit venir d’en haut.

Ça fait des années qu’on voit à quel point le fameux top-4 ne fonctionne pas à Toronto, mais les Leafs continuent de s’entêter à lui faire confiance.

À entendre John Tavares parler, on pourrait croire que les big boys seront de retour l’an prochain parce que Treliving veut que les gars « poussent ensemble » pour devenir meilleurs :

Être un partisan du Canadien, c’est plus difficile depuis quelques années.

Du moins, ce l’est au moins depuis le parcours en finale de l’équipe à l’été 2021.

Mais quand on se compare, on se console.

À Toronto, c’est vraiment la misère… Et ils ont du travail à faire afin de se sortir du trou.

PLUS DE NOUVELLES