Les grandes lignes de l’année 2021 du Canadien

L’année 2021 a été rocambolesque pour le Canadien de Montréal. Il y a eu de (très) beaux moments, des moments moins positifs et des moments difficiles.

Voici les grandes lignes de l’une des années les plus mémorables de l’histoire du Canadien de Montréal :

Début de saison 2021 presque parfait

L’année 2021 a débuté avec une séquence de matchs presque parfaite de l’équipe montréalaise. Elle a commencé le calendrier régulier de 56 rencontres avec une fiche de 8-1-2. Tout allait bien. Plusieurs croyaient même à une 25e Coupe Stanley (et avec raison). L’attaque marquait à répétition, la défensive ne donnait rien et les gardiens arrêtaient tout.

Congédiement de Claude Julien

Par la suite, ça s’est effrité. Le Canadien a connu une séquence difficile et Claude Julien et Kirk Mueller ont payé. Résultat : Marc Bergevin les a congédiés et les a remplacés par Dominique Ducharme et Alexandre Burrows.

Le premier match de Ducharme à la barre de l’équipe ne passera pas à l’histoire ; Montréal s’est avoué vaincu contre les Jets de Winnipeg, par la marque de 6-3. Tout de même, on pouvait espérer à des jours plus beaux à Montréal.

Les blessures de Carey Price

La saison régulière a été très difficile pour le gardien montréalais. En effet, il n’a pas maintenu des statistiques extraordinaires. Mais les blessures l’ont également ralenti. Premièrement, il a manqué quelques jours en raison d’une commotion cérébrale. Puis, à son retour au jeu, il a dû s’absenter pour le reste de la saison, à temps pour les séries toutefois.

Éclosion de COVID-19

Au milieu de la saison, la COVID-19 s’est acharnée sur Montréal. Joel Armia et Jesperi Kotkaniemi ont été placés sur la liste de la COVID. L’équipe a donc dû arrêter ses activités pour quelques jours. Vraisemblablement, elle a tout repris ses matchs en l’espace de quelques jours. Si bien, que les séries ont été atteintes de justesse.

En retard 1-3 face aux Leafs ; la saison est terminée… ou pas

Montréal est entré en séries nettement désavantagé. Au premier tour éliminatoire, il affrontait son plus grand rival, les Maple Leafs de Toronto. Carey Price n’avait pas joué dans la LNH depuis très longtemps et tout était aligné pour que les Torontois l’emportent facilement. Menée 3-1, la troupe de Dominique Ducharme devait trouver des solutions pour gagner trois matchs consécutifs contre la meilleure équipe de la division nord. C’est exactement ce qu’elle a fait. Surprise : Montréal passe au tour suivant et élimine Toronto en sept matchs.

Le CH encore les underdogs au deuxième tour

Les Jets, qui avaient balayé les Oilers au premier tour, étaient l’adversaire du Canadien en deuxième ronde. Les Montréalais n’ont pas semblé intimidés par cela. Ils ont facilement balayé Winnipeg pour passer au troisième tour, ronde à laquelle le CH n’avait pas participé depuis 2014. La série face à la formation manitobaine a été marquée par la suspension de Mark Scheifele, qui avait asséné un coup très dangereux à la tête de Jake Evans.

« Le Canadien a été chanceux, il ne battra jamais les Golden Knights »

Pour la première fois de l’histoire, le Tricolore participait à la finale de l’Ouest. Pour l’occasion, il affrontait les Golden Knights de Las Vegas, qui venaient de battre les gagnants du trophée du Président, remis à la meilleure équipe de saison régulière. C’est donc avec raison que beaucoup de gens se sont prononcés sur cette série en affirmant « qu’il n’y avait aucune chance que Montréal passe en finale de la Coupe Stanley ». Pourtant, le 24 juin, jour de la Saint-Jean, la troupe de Dominique Ducharme  Luke Richardson élimine Vegas en six matchs. Les rues aux abords du Centre Bell ont explosé. Un des meilleurs jours de ma vie.

Le parcours féérique prend malheureusement fin

Comme le dicton le dit : « toute bonne chose à une fin ». Malheureusement pour le CH, son parcours féérique a pris fin abruptement alors que Tampa Bay n’a fait qu’une bouchée des Montréalais pour remporter une deuxième Coupe Stanley consécutive. Avec le calendrier surchargé en fin de saison, les matchs serrés en séries éliminatoires, la surutilisation des défenseurs, c’était prévisible, cette conclusion.

Été difficile pour Marc Bergevin

À un an de l’échéance de son contrat, on pouvait s’attendre à un Marc Bergevin actif durant l’été 2021. Il venait de voir son équipe presque tout gagner. En revanche, de joueurs importants à l’édition 2021 sont partis sous d’autres cieux. Il y a eu Phillip Danault (Los Angeles), Jesperi Kotkaniemi (Caroline), Corey Perry (Tampa Bay) et Tomas Tatar (New Jersey). Tout ce beau monde-là, qui a permis au CH de rêver à une 25e Coupe Stanley, ne voulait pas continuer leur parcours avec le Bleu-Blanc-Rouge.

Sélection de Logan Mailloux

Depuis la sélection de Logan Mailloux, sélection controversée pour les raisons que l’on connaît, tout a semblé dégringolé. Geoff Molson ne semblait pas heureux de cette sélection et sa relation avec Marc Bergevin n’était plus la même à ce moment. La suite des choses était évidente à Montréal…

Début de saison horrible

Avec toutes les pertes et les très peu de gains, on se doutait que le début de saison du CH allait être difficile, très difficile. Dès les premiers matchs, nous le savions que la saison allait être longue. Le match d’ouverture n’est pas si pire ; le CH ne perd que 2-1 et a bien joué dans les circonstances. C’est par la suite que cela se corse, cependant. La troupe de Dominique Ducharme a perdu ses quatre matchs suivants et déjà, après cinq matchs, le club se retrouve en bas d’une pente, qui est très abrupte. Montréal gagne son premier match de la saison le 23 octobre face aux Red Wings, de façon très convaincante, mais retourne sur une série de défaites par la suite.

Le grand ménage commence

Le 28 novembre, le grand ménage est commencé. Marc Bergevin, Trevor Timmis et Paul Wilson sont congédiés. À ce jour, aucun de ces hommes n’a été remplacé. Geoff Molson a engagé Jeff Gorton en tant que VP des opérations hockey par la suite. Depuis, Gorton s’occupe des activités quotidiennes du club, en attendant un nouveau DG. D’ailleurs, Montréal a engagé un comité pour l’embauche de nouveau DG, qui, je vous le rappelle, sera francophone.

La saison désastreuse se poursuit

Le congédiement de Marc Bergevin n’a pas eu l’effet escompté sur la glace. Montréal a perdu les sept matchs suivant son départ. L’équipe a finalement remporté son premier duel sous l’ère Gorton exactement 19 jours après son embauche.

Au tour d’Omicron de bafouer les plans

Alors que la COVID-19 semblait derrière nous à un moment dans la saison, voilà qu’un de ses variants est venu bousiller les plans de toutes les équipes de la LNH. Entre le 22 et le 24 décembre, la LNH a décidé de reporter tous les matchs à l’affiche. Le Canadien n’a donc pas fait son voyage à New York.

En date d’aujourd’hui

Aujourd’hui, le Canadien se retrouve à l’avant-dernier rang de toute la LNH avec une fiche de 7-21-3 (17 points). Pire encore, Montréal est la seule formation de la LNH à ne pas avoir gagné deux matchs consécutifs cette saison.

Bref, l’année 2021 a été complètement folle. Pour rajouter à ce que j’ai mentionné plus haut, l’équipe a joué 111 matchs (en 365 jours). Il s’agit d’ailleurs d’un record de franchise.

Prolongation

En 2022, Jeff Gorton aura du pain sur la planche. Entre la pause des Jeux olympiques, la saison à oublier de son équipe, il devra trouver, avec le comité d’embauche, un nouveau directeur général. Il ne s’agira pas d’une tâche facile, mais c’est pour ces décisions qu’il a été engagé en premier lieu. Il sera intéressant de surveiller, qui quittera le navire d’ici la date limite des transactions. Ben Chiarot, Artturi Lehkonen, Mathieu Perreault?  Le fun ne fait que commencer.

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