Les Hurricanes n’iront (officiellement) pas à Québec

Ça fait très longtemps que ce dossier-là était sur la table et qu’on le travaillait. La possible vente des Hurricanes par Peter Karmanos aura réellement fait réagir, en partie du côté du Québec, alors que tout ça était vu comme l’une des seules façons possibles d’obtenir une équipe dans la Vieille Capitale.

Ce sera donc officiellement un autre constat d’échec pour la ville : même s’il était logique et absolument certain que Gary Bettman ne laisserait pas une telle relocation se produire, certains adeptes québécois y croyaient encore.

Le milliardaire texan Tom Dundon est dorénavant le propriétaire majoritaire de l’équipe, alors qu’il a effectué l’achat de 61% des parts des Hurricanes. Le coût est toujours inconnu, au moment où l’on se parle.

L’homme d’affaires a toujours été extrêmement intelligent avec son argent, alors qu’il a réussi à tirer un maximum de profit de l’empire de voitures à louer qu’il a fondée dans une petite salle d’un concessionnaire de voitures usagées. C’est grâce à des choix judicieux qu’il a pu se proclamer milliardaire, après quelques années.

Inutile de dire que les Hurricanes ont maintenant beaucoup plus de jeu, alors que le propriétaire a les poches extrêmement profondes.

Selon ce que son entourage et certains experts disent de lui, on peut également s’attendre à voir une gestion monétaire assez efficace d’une équipe qui est très serrée financièrement.

En entrevue, après l’annonce de l’achat, Dundon a expliqué son choix.

« J’ai regardé le hockey très longtemps et j’ai aimé ça. Je pense que la meilleure partie est qu’il y a beaucoup de pièces en jeu et ton rôle est de figurer comment aider à gagner et tes employés à avoir du succès. »

Pierre LeBrun croit que ce ne sera pas long avant que l’homme de 46 ans n’apporte son empreinte et sa touche personnelle à l’équipe. Dundon a dit vouloir améliorer l’expérience des partisans lors des matchs locaux des Canes, et dit s’inspirer d’un de ses meilleurs amis, Mark Cuban, pour la gestion de sa nouvelle équipe.

Et évidemment, il n’est pas question de déménagement…

« J’aime le marché, ce n’est même pas quelque chose à quoi j’ai pensé. Pour l’instant, notre but est d’améliorer l’expérience du partisan, ce qui veut dire que nous allons bonifier les services de l’amphithéâtre et prolonger le bail. »

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