Les Jets pensaient peut-être l’avoir facile, lorsqu’ils ont accédé au troisième tour des séries éliminatoires. C’est qu’ils venaient de défaire les Prédateurs de Nashville, les champions en titre de la saison régulière, et qu’ils affronteraient en deuxième ronde les Golden Knights.
Gerard Gallant et ses hommes venaient d’éliminer les Kings et les Sharks, deux équipes que les Jets auraient fort probablement battu les yeux fermés.
Par contre, la série entre les Jets et les Knights se passe d’une façon très différente du scénario espéré par les hommes de Paul Maurice : après une victoire lors de la première joute du duel, les Jets sont incapables de gagner. Les Knights sont maintenant à un seul triomphe de se rendre en Finale.
À Winnipeg, on semble digérer très mal la défaite. C’est dur, mais selon Blake Wheeler, ce type de partie aurait été soldé par une victoire 90% du temps. Hier a été la mauvaise.
Jets' Wheeler after Game 4 loss: 'We win that game 9 times out of 10' https://t.co/ISXLPctRTh pic.twitter.com/eJtqPmqLHV
— theScore NHL (@theScoreNHL) May 19, 2018
Il n’a pas vraiment le choix de féliciter Marc-André Fleury, qui a volé le match. Le gardien québécois n’a plus grand chose à prouver et vise maintenant ce qui semblait être impossible au début de la saison : une troisième Coupe Stanley en trois ans, mais cette fois dans la chaise de gardien #1 avec une équipe d’expansion.
Marc-André Fleury on proving the Penguins wrong.
“I’ve had a lot of time to move on and put it behind me” pic.twitter.com/5GOiLB9Ge4
— Yahoo Sports Canada (@YahooCASports) May 19, 2018
Fleury avait chatouillé Wheeler dans l’oreille, lors du match #3.
Marc-Andre Fleury watching the replay of him trolling Blake Wheeler is great pic.twitter.com/8twXmzCxbm
— Brady Trettenero (@BradyTrett) May 17, 2018
Bref. Inutile de le dire : les Knights jouent un style de jeu extrêmement frustrant. Leur énergie incroyable sur l’échec-avant et le brio de Fleury font d’eux une puissance extrêmement difficile à arrêter.
Ils forcent les erreurs d’une façon plus efficace que n’importe quelle équipe du circuit. C’est pourquoi c’est très frustrant pour les Jets.
Tyler Myers a jugé hier que son équipe avait été la meilleure des deux pour les cinq dernières périodes. Connor Hellebuyck, lui, a mentionné que les étoiles s’alignaient pour eux, mais que ça n’allait pas rester pareil.
Le problème, dans cette affirmation, est important. Les Jets auront beau passer énormément de temps en zone offensive, ils ne sont pas en mesure de transformer assez de leurs tirs au but en chance de marquer valable. Non seulement ne font-ils pas ça, ils ont aussi de la difficulté à transformer les chances de marquer en buts.
Les Golden Knights tirent moins, ont autant de chances de marquer mais capitalisent plus régulièrement sur celles-ci.
Winnipeg had the puck on offence over five more minutes than Vegas, but scoring chances were almost identical and the Golden Knights capitalize on a turnover to win game four. They are now one win away from the #StanleyCup final. #WPGWhiteout #VegasBorn pic.twitter.com/OevyTytGVW
— LogiqBets (@LogiqBets) May 19, 2018
Reste que les Jets, présentement, cherchent les excuses. Ils veulent se justifier. C’est là qu’ils font une erreur de manque d’expérience, puisqu’une telle attitude n’est jamais bonne à avoir.
Ça pourrait être fatal. Lorsqu’on se justifie plus qu’on cherche des solutions, ça va mal.
Pensez-y comme ça… Blake Wheeler croit que les Jets auraient gagné ce match 9 fois sur 10. Lors du prochain match, vont-ils se préparer de la même manière parce qu’ils croient qu’ils ont assez bien joué et que ce n’était qu’une question de chance?
Et même si Maurice souhaite changer de stratégie, les joueurs seront-ils assez forts mentalement afin d’éliminer leur idée préconçue de la chance et être plus opportuniste lors du prochain match?
C’est à voir…
Par ailleurs… Cet homme devra demander sa blonde en mariage, si les Jets perdent le prochain match.