Les Jets vont tout faire pour garder Pierre-Luc Dubois en ville (selon Darren Dreger)

La mort, les impôts et les rumeurs liant Pierre-Luc Dubois au Canadien : voilà les trois certitudes de la vie.

Après tout, Pierre-Luc Dubois est parmi les joueurs qui ont été le plus liés au Canadien dans les dernières années. Vincent Lecavalier (ironiquement un membre du CH depuis un an) et Jaromir Jagr en sont d’autres.

Mais il semble y avoir quelque chose de plus persistant avec Dubois.

Chaque fois qu’une petite rumeur fait son chemin dans la sphère montréalaise, elle a des effets de bombe nucléaire. Par exemple? Les propos d’Elliotte Frideman des derniers jours font jaser pas mal.

On sait à 95 % qu’il va jouer à Montréal un jour. – Elliotte Friedman sur Pierre-Luc Dubois

Mais est-ce que cela veut dire que les Jets de Winnipeg, qui ont encore ses droits pour une quinzaine de mois, vont se laisser manger la laine sur le dos en le regardant gambader vers le Québec?

La réponse est non.

Dans les faits, il est important de se rappeler que les Jets adorent Dubois. Ils ont notamment engagé Rick Bowness pour tenter de créer un environnement intéressant pour le Québécois.

Ça fonctionne mal ces temps-ci, me direz-vous… et c’est vrai.

Mais cela ne veut pas dire que les Jets vont abandonner pour autant. Le but de la formation est clairement de convaincre l’ancien des Blue Jackets de ne pas partir sous d’autres cieux – que ce soit Montréal ou ailleurs.

Selon Darren Dreger, le club va faire tout ce qu’il peut pour le garder au Manitoba à long terme.

Darren Dreger affirme ce que tout le monde sait : le club ne va pas simplement le donner au CH parce que c’est ce que tout le monde veut. Après tout, le club veut avoir de la valeur contre ses services.

Et si Kent Hughes ne lui donne pas ce qu’il veut, Kevin Cheveldayoff ne bougera pas. Point barre.

Est-ce que l’idée de déposer une offre hostile pour éviter de rencontrer le prix des Jets vaudra la peine? C’est aussi une question qu’on doit se poser en ce moment.

Mais ce que le CH doit aussi considérer, c’est le fait que ça va mal chez les Jets.

On ne sait pas si Mark Scheifele et Connor Hellebuyck voudront rester à long terme, eux qui seront éligibles à l’autonomie complète en 2024 – tout comme un certain Pierre-Luc Dubois, d’ailleurs.

Si les Jets sentent que les gars veulent quitter (l’ambiance n’est pas excellente en ce moment et Winnipeg n’est pas une destination prisée des joueurs), échanger des morceaux au bon prix cet été pourrait devenir une option, par défaut, pour le DG.

Mais il voudra avoir son prix, n’est-ce pas?

C’est ce qui fait qu’en ce moment, le Québécois est «pris» à Winnipeg en attendant de potentiellement réaliser son rêve : jouer un jour pour le club de son enfance, le Canadien.

Le fait que Martin St-Louis, Kent Hughes et Jeff Gorton soient en train de construire une belle culture doit donner encore plus le goût à Dubois de monter dans le bateau le plus rapidement possible.

D’ailleurs, où sont ceux qui disaient que Jeff Gorton n’attirait des agents libres de qualité (Artemi Panarin et Adam Fox) que parce qu’il était un DG à New York? Est-il possible que Dubois aime la culture du Canadien?

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