C’est vraiment détendu chez les Canadiens à l’aube du lancement de cette campagne 2018-19 et disons que l’ambiance ne ressemble en rien au brouillard de l’an dernier. Si le noyau demeure aussi soudé, le cauchemar devrait être un tantinet moins intense que lors du dernier chapitre, brûlé lors du feu de la St-Jean… Farce à part, on sent un Canadien zen et relaxe. Les joueurs affichent de larges sourires séduisants et le plaisir est de retour dans ce vestiaire, où un papa (Weber) y règne désormais. Phillip Danault est un autre leader, qui aurait certes mérité un rôle d’adjoint, et il est l’un des premiers qui démontrent ce vent de fraîcheur.
À la suite de l’entraînement matinal, tout juste avant que les troupiers quittent Brossard vers Toronto, les médias ont pénétré le vestiaire afin d’aller s’amuser avec le numéro 24, justement. Lorsqu’on lui a parlé de Jesperi Kotkaniemi et de sa «conscience» de jouer dans la Ligue nationale, Danault a poussé ceci : «Je ne sais pas trop s’il sait ce qui se passe, mais c’est peut-être mieux de même!»
Voici d’ailleurs l’extrait :
.@phildanault : "Kotkaniemi, j'le sais pas trop s'il est conscient de ce qui se passe! C'est peut-être mieux de même!" Les échos de l'entraînement du CH:
https://t.co/aoPR8oykgh— Michel Laprise (@MLapriseRDS) October 2, 2018
Tout le monde a explosé de rire et cette séquence nous présente le comportement actuel et l’attitude qu’affiche cette mouture revigorée. On peut dire que ce n’est pas grand-chose, mais les sourires et le désir de changer les autres sont plus palpables que jamais dans le vestiaire orné des trois couleurs de cette franchise ô combien décorée. Si ça colle sur la surface glacée et que Carey Price redevient le Dieu de la métropole, cette équipe devrait batailler pour une place donnant accès au bal printanier.
Au final, Danault a terminé son scrum en indiquant que Kotkaniemi était tout un joueur de hockey entre autres grâce à son calme. Ça promet, non? Soyons positifs… jusqu’à preuve du contraire.