Les Maple Leafs de Toronto se retrouvent aujourd’hui avec un beau chiffre de 12,3 millions de dollars excédant le plafond salarial de la LNH.
Tout le monde est signé, mais Auston Matthews et William Nylander n’ont toujours pas de contrat pour la saison 2024-2025.
On peut anticiper que Matt Murray, dont le contrat vaut 6,25 millions de dollars, verra ce dernier être racheté ou placé sur la liste des blessés à long terme, rejoignant alors Jake Muzzin qui y est déjà. Ça libérerait un peu de sous. Un peu.
Mais ce n’est vraiment, vraiment pas assez. Alors que déjà, le sentiment veut que les Leafs ne se sont pas améliorés cet été, voilà qu’ils pourraient être forcés de se départir de l’un de leurs meilleurs défenseurs. Aujourd’hui, l’idée de racheter le contrat de TJ Brodie est évoquée, prend du gallon et bien franchement… C’est presque comme si l’équipe n’avait pas le choix de se tourner vers cette solution-là.
With no trade on the horizon, a buyout (or LTIR) seems all but certain for Matt Murray. But is a T.J. Brodie buyout also on the horizon?
On Toronto's summer salary cap tightrope walk: https://t.co/lSi2QQyAc6
— Travis Yost (@travisyost) July 24, 2023
Brad Treliving a dépensé 17 millions de dollars sur le marché des joueurs autonomes, avec des joueurs auxquels il croit, visiblement. Il savait toutefois très bien que plus tard, il serait forcé d’économiser de façon drastique.
TJ Brodie, un défenseur défensif respectable, pourrait être tassé alors que le nouveau DG de l’équipe a dépensé pour obtenir les services de John Klingberg, une anti-thèse de Brodie.
Le problème, c’est que ce rachat effacerait presque totalement son salaire pour la prochaine saison, avant de le voir réapparaître à moitié en 2024-2025, à une valeur de 2,5 millions de dollars.
Et même en retirant ses 5 millions de la masse salariale pour l’année prochaine, les additionnant aux 6,25 de Matt Murray, répétez après moi…
Ce n’est pas assez.
À moins de voir l’équipe finalement transiger William Nylander, il est encore à ce jour difficile d’imaginer comment le DG des Maple Leafs sera en mesure de présenter une équipe en règle pour le début de la saison, sans sacrifier une portion significative de sa masse de 2024-2025 avec des pénalités de rachat. Il n’aura pas le choix, mais le comment est intriguant.