Ça a souvent été mentionné sur plusieurs tribunes : la pandémie de la Covid-19 a eu un impact nuisible sur la santé financière d’une majorité d’entreprises.
Plusieurs ont dû (malheureusement) abdiquer et fermer leurs portes. D’autres se tiennent admirablement la tête au-dessus de peine et de misère en attendant un retour à la normale.
Dans plusieurs pays, les gouvernements ont mis en place des programmes pour aider ces entreprises sur le plan financier.
Aux États-Unis, l’un de ces programmes, le Paycheck Protection Program, a été justement pensé pour aider les petites entreprises à payer leurs employés en ces temps difficiles.
Larry Brooks a découvert que les Penguins de Pittsburgh ont bénéficié d’un prêt dans le cadre de ce programme..
Penguins, valued at $650M, received $4.82M COVID loan https://t.co/hIjhDJmqCA pic.twitter.com/i5agLGQ0hj
— New York Post Sports (@nypostsports) December 27, 2020
Comme il le souligne si bien : il y a 123 équipes professionnelles aux États-Unis. De ce nombre, seuls les Penguins ont obtenu un prêt. Et ils valent 650 millions $…
En plus, de juin à septembre, une quarantaine de leurs employés ont été en congé forcé, tout en conservant leurs avantages sociaux.
Cependant, la somme empruntée a plutôt servi à… payer une partie de la somme pour le loyer dû à Sports & Exhibition Authority, l’organisme municipal qui gère le PPG Paints Arena. Le SEA avait refusé de reporter ce paiement.
Je dois l’admettre, j’ai un petit malaise avec cette histoire.
Tout d’abord, il est vrai que ça demeure un emprunt qui devra être remboursé. Mais il a été fait dans le cadre d’un programme destiné aux petites entreprises, ce que ne sont pas les Penguins. Mais en plus, l’argent n’a pas été utilisé pour la raison première dudit programme d’aide, mais pour faire un paiement à un organisme municipal.
Au-delà de tout cela, ce qui m’agace : allez voir sur Google la valeur financière de Ron Burkle, le co-propriétaire des Penguins.
C’est là que je trouve indécent ce prêt fait aux Penguins. J’espère que ça n’a pas été fait au détriment de d’autres entreprises… qui en avaient réellement besoin.