Quand un joueur décide de signer un contrat de 11.5 M$ par année (comme Erik Karlsson) à long terme dans la LNH d’aujourd’hui, il doit savoir qu’il se menotte. Il doit savoir que si son club ne devient plus bon, il peut avoir de la difficulté à changer d’adresse.
On parle beaucoup du player empowerement (les joueurs qui ont le pouvoir de changer d’adresse) dans la NBA… mais les gars ont tous des contrats à court terme. Il n’y a pas de boulet comme dans la Ligue nationale de hockey.
Bref. Tout ça pour dire que dans la LNH, les transactions ne sont pas toujours faciles à faire. Avec le plafond salarial bas depuis la COVID-19, il est clair qu’il n’est pas aussi facile que dans la MLB de bouger.
Les Mets de New York ont récemment échangé deux gars qui gagnent 43.3 M$ (en retenant beaucoup d’argent, certes) parce que la taxe de luxe est flexible, parce qu’il est facile de retenir plus de 50 % du contrat… et parce que le proprio Steve Cohen joue selon ses propres règles.
Ce que je cherche à dire, c’est qu’il n’est pas facile, pour plusieurs raisons, de bouger des gros contrats dans la LNH. Et ça, Erik Karlsson s’en rend bel et bien compte en ce moment, lui qui est «pris» à San Jose.
Mais est-ce que les prochains jours pourraient lui être favorables en marge d’une transaction à Pittsburgh? Elliotte Friedman semble croire que oui, c’est une possibilité sur la table.
Cont'd: "…if by the time that buyout window closes, and it closes on Sunday, we have some clarity on Erik Karlsson, I've had a couple of people just say, keep an eye this weekend, there's going to be an attempt to see if this can get closed".
— NHL Watcher (@NHL_Watcher) August 4, 2023
Parce que le fait de voir Pittsburgh s’être entendu avec Drew O’Connor signifie que le club a une fenêtre de 48 heures pour procéder à un rachat de contrat, question de faire de la place sous le plafond.
Ce n’est peut-être pas le plan #1 de Kyle Dubas, qui n’est pas forcément friand des rachats, mais bon.
Est-ce que Jeff Petry, qui ne veut rien savoir d’aller jouer à San Jose et qui bloque présentement les Penguins, pourrait être une option de rachat pour les Penguins? Peut-être, oui.
La formation se retrouve au-dessus du cap salarial, à quelques semaines de l'ouverture de la saison → https://t.co/0dJFnYKJR4
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) August 2, 2023
En ce moment, selon Cap Friendly, les Penguins dépassent le cap de 3.216 M$ (ce qui est permis durant la saison morte). Même si les Sharks retiennent une bonne portion du salaire du gagnant du trophée Norris, ça va prendre une façon de libérer de l’argent.
Oui, du salaire prendra sûrement le chemin de San Jose en retour (je ne vois pas que des espoirs et des choix prendre le chemin inverse), mais ce ne sera peut-être pas assez.