Les quatre entraîneurs du CH ont énormément d’expérience en tant que joueurs

Depuis le départ de Luke Richardson il y a quelques semaines, il y avait un poste d’entraîneur adjoint qui était toujours vacant à Montréal. Partout à travers la ligue, les postes du genre commençaient à se combler, mais à Montréal, ça commençait à être un peu long.

Or, ce matin, on a finalement appris l’identité du remplaçant de Richardson, alors que c’est Stéphane Robidas qui assumera désormais le rôle d’entraîneur des défenseurs.

Mon collègue Charles-Alexis Brisebois vous a également concocté un résumé de ses propos en conférence de presse plus tôt aujourd’hui.

Robidas a de l’expérience dans un rôle d’exécutif dans la LNH, lui qui a travaillé dans le département du développement des joueurs à Toronto (en mettant le gros de son focus sur les défenseurs). Ceci dit, il n’a jamais été derrière un banc de la LNH avant aujourd’hui (ce qui n’est pas sans rappeler les trois autres entraîneurs derrière le banc du CH, qui en étaient tous à leur premier emploi derrière un banc dans le circuit Bettman quand ils se sont amenés à Montréal).

Cependant, Robidas a aussi beaucoup d’expérience en tant que joueur. Et quand on regarde le personnel d’entraîneurs chez le CH actuellement, on remarque une chose : les quatre qui seront derrière le banc l’an prochain ont tous énormément d’expérience en tant que joueurs dans la LNH.

Ce qui est encore plus intéressant, c’est de voir que les quatre entraîneurs ont tous été des choix de fin de repêchage ou des joueurs qui n’ont pas été repêchés. Robidas, St-Louis, Burrows, Letowski : tous ont eu à trimer dur pour se tailler une place dans la LNH qui ne leur a pas été servie sur un plateau d’argent.

Et pour une équipe en reconstruction où le développement des jeunes est primordial pour le succès à moyen et à long terme, ce sont quatre beaux modèles de persévérance et de travail acharné qui les épauleront sur une base quotidienne.

Mais malgré leur grande expérience en tant que joueurs, il est important de noter que les quatre entraîneurs n’ont pas beaucoup d’expérience de coaching dans la LNH. Du lot, Alex Burrows est le plus aguerri, lui qui a fait le saut derrière le banc du CH il y a près de 18 mois.

Or, leur inexpérience peut être attribuable à leur jeune âge. Quand on regarde les quatre entraîneurs, aucun d’entre eux n’a plus de 47 ans (et Éric Raymond, l’entraîneur des gardiens, n’est pas beaucoup plus âgé, lui qui n’a que 50 ans).

C’est donc un personnel d’entraîneurs assez jeune qui dirigera une équipe qui misera sur plusieurs jeunes dans les années à venir. Il y a peut-être un léger manque d’expérience et je ne serais pas contre l’idée d’ajouter un autre entraîneur adjoint plus expérimenté soit sur la passerelle ou derrière le banc (ce à quoi Martin St-Louis avait ouvert la porte par le passé), mais d’un autre côté, ça signifie que les entraîneurs se développeront en même temps que les jeunes joueurs dans les années à venir.

Et si tout le monde grandit ensemble et qu’ils atteignent leur plein potentiel d’ici quelques années, le CH sera alors en voiture.

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