Les quatre recrues du Canadien songent à habiter ensemble

Dans un processus de reconstruction comme celui du Canadien, il faut s’assurer de placer les jeunes dans des bonnes conditions pour réussir. C’est vrai sur la glace, mais c’est aussi vrai hors de la glace.

Surtout dans un marché comme Montréal dans le cas de Juraj Slafkovsky, de Kaiden Guhle, de Jordan Harris et d’Arber Xhekaj.

Hors de la glace, ça passe par l’endroit où ils vont habiter et les personnes avec lesquelles ils vont habiter. Souvent, l’idée de faire en sorte que les jeunes habitent chez des vétérans est populaire. C’est une idée que j’aime bien… à condition que les vétérans veuillent le faire.

Ceci dit, ce n’est pas toujours une vérité absolue. Et ça, le DG Kent Hughes, questionné sur le cas Juraj Slafkovsky, l’avait bien résumé en expliquant que Slaf vit seul depuis qu’il a 14 ans et qu’il faut respecter le fait qu’il ne sera peut-être pas à l’aise chez un vétéran.

Dans les circonstances, on se demande bel et bien ce que feront les jeunes et à ce sujet-là, Martin St-Louis a indiqué ne pas savoir quels étaient les plans des jeunes au niveau du logement.

Mais les quatre jeunes, eux, ont indiqué ne pas être fermés à l’idée d’habiter ensemble. Dans un ou deux appartements? Qui sait.

Les quatre, qui ont appris en groupe qu’ils faisaient le club, semblent bien s’entendre. Mais la question, c’est de savoir s’ils ont la maturité pour habiter ensemble et rester sérieux.

Vite comme ça, je pense que oui, mais on ne peut pas le savoir tant qu’ils ne l’auront pas vécu. Après tout, Slaf a déjà habité seul, Guhle a de la graine de capitaine, Harris a une tête sur les épaules et Xhekaj voudra tout donner pour rester en haut.

Je m’attendais possiblement à voir Guhle faire comme Pierre-Luc Dubois en allant vivre chez David Savard, mais ça ne semble pas être le plan des jeunes en ce moment.

On verra ce que ça va donner.

Rappelons que les quatre gars pourraient tous, d’ailleurs, aller jouer à Laval en cours de saison. Je ne sais pas s’ils comptent habiter sur la Rive-Sud (comme les vétérans) ou à Montréal en tant que tel, mais c’est un aspect auquel il faut penser.

Et peut-être qu’un jour, Justin Barron viendra crasher sur leur sofa.

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