La nouvelle est tombée sur le coup de midi : les Rangers ont soumis le défenseur Tony DeAngelo au ballottage.
https://twitter.com/FriedgeHNIC/status/1355924462777102341?s=20
Sur le coup, ça demeure une surprise, puisque le défenseur vient tout juste d’éclore, avec une saison de 53 points en 2019-2020.
Mais dans les faits, c’est une nouvelle à laquelle il fallait s’attendre tôt ou tard.
En dehors de la patinoire, le défenseur devenait de plus en plus un personnage controversé, une distraction pour les Rangers.
Fidèle supporteur de Donald Trump, le défenseur a fermé son compte Twitter peu après les élections américaines après avoir appuyé la fameuse théorie de fraude électorale.
DeAngelo n’a jamais eu peur d’exprimer ses opinions sur les réseaux sociaux, mais c’était trop pour son équipe. La preuve que les relations entre le joueur et les Rangers n’étaient pas au beau fixe est arrivée au courant des dernières semaines, alors que l’entraîneur David Quinn a relégué le défenseur au taxi squad en raison de ses performances ordinaires.
Tony DeAngelo, who took an unsportsmanlike conduct penalty (and played poorly) Thursday skated with the taxi squad Friday. Anthony Bitetto was on the ice with the varsity. #NYR
— Rick Carpiniello (@RickCarpiniello) January 15, 2021
On peut donc penser que depuis quelques temps, le DG Jeff Gorton a tenté d’échanger cette distraction, sans succès. Et que DeAngelo était devenu indésirable au point que de le perdre pour rien est un moindre mal.
Est-ce qu’il va trouver preneur?
Sur le plan hockey, il peut aider une équipe comme les Penguins ou les Coyotes, qui ont besoin de renforts à leur ligne bleue.
Mais il se peut qu’ils ne veuillent pas hériter de l’humain derrière le joueur. Les Coyotes, justement, ont dû faire face à une controverse, cet automne, en lien avec un de leurs espoirs.
Et ils ont largué leurs droits sur ledit joueur, fraîchement repêché.
Donc, s’il quitte la Grosse Pomme, ce sera parce qu’un club sera prêt à miser que sur ses aptitudes, et non sur son attitude.
Ce que les Rangers ne veulent plus faire, visiblement.