Les Remparts de Québec affrontaient hier soir les Thunderbirds de Seattle, une équipe américaine et, par le fait même, les représentants de la WHL.
Grâce à une victoire de 3-1 et une performance extraordinaire du gardien William Rousseau, notamment, la troupe de Patrick Roy s’est qualifiée pour la finale et n’aura pas à jouer le match de qualification ni le match de demi-finale.
Quelle performance du gardien William Rousseau dans la victoire des Remparts!
Le Trifluvien n’appartient présentement à aucune équipe de la LNH 👀 pic.twitter.com/B9xJWLuSSN— RDS (@RDSca) May 30, 2023
Le match de ce soir contre les Petes de Peterborough n’a donc aucune incidence pour les Remparts, qui pourraient très bien reposer quelques vétérans. Roy jongle d’ailleurs présentement avec l’idée et on en saura plus sur son alignement plus tard aujourd’hui.
Si le match n’a aucune importance pour les représentants du Québec, il a une importance capitale pour les Petes et Owen Beck. Avec une défaite, ils seraient éliminés, mais avec une victoire, Peterborough jouerait un match de qualification jeudi contre le perdant du match Thunderbirds-Blazers pour déterminer la deuxième équipe accédant à la demi-finale.
Le fait que Roy pourrait reposer quelques joueurs sera à l’avantage des Petes, donc, qui, je le répète, doivent gagner pour rester en vie.
Comme on peut le voir sur le tweet ci-dessous, accéder directement à la finale n’est pas une victoire automatique.
Depuis 10 ans, l’équipe qui se qualifie directement pour la finale de la coupe Memorial a maintenu un dossier de 7 victoires et 3 défaites. Ce n'est pas une victoire automatique.
Halifax en 2019 est le seul des 6 derniers clubs à s’être incliné en pareilles circonstances.
— Mikaël Lalancette (@MikLalancette) May 30, 2023
Autre fait intéressant, les Remparts n’ont perdu que deux matchs depuis le 7 mars dernier. Ils ont perdu deux matchs en finale contre les Mooseheads d’Halifax, mais ont balayé les Olympiques, l’Océanic et les Islanders et ont gagné les huit derniers matchs de leur calendrier régulier. Vraiment, il n’y a aucune équipe qui ne mérite plus ce qui lui arrive.
Mis à part aujourd’hui, donc, il ne reste qu’un match significatif à Patrick Roy dans le junior. Après ce soir, il aura quatre jours de congé pour se reposer et se préparer pour la grande finale. Il aura aussi quelques jours pour penser à son avenir dans la LNH. Après tout, son nom circule beaucoup et il pourrait profiter de ces jours pour parler avec des dirigeants du circuit Bettman, notamment.