Les Sabres ont congédié leur DG malgré la pandémie

Ils ont été plusieurs à dire publiquement à quel point c’était difficile de continuellement perdre à Buffalo et/ou comment ça avait un impact sur le peu de plaisir qu’ils avaient à porter l’uniforme des Sabres.

Ryan O’Reilly. Rasmus Ristolainen. Jack Eichel.

Robin Lehner ne s’est pas non plus gêné pour critiquer les Sabres après son départ.

Les belles années sont loin pour les Sabres et leurs partisans. Daniel Brière, Thomas Vanek, Dominik Hasek, Pat Lafontaine, Pierre Turgeon, Dale Hawerchuk et Chris Drury… ça remonte à loin.

Les Sabres n’ont pas participé aux séries éliminatoires lors des neuf dernières campagnes de la LNH et plusieurs personnes (joueurs et partisans notamment) sont frustrés. On peut les comprendre, surtout quand on voit ce qui se passe à Montréal depuis trois, quatre ans.

La famille Pegula s’est tannée ce matin, congédiant le DG Jason Botterill. Un VP du secteur administratif de l’organisation remplacera de façon intérimaire pour de bon Botterill.

Il s’appelle Kevyn Adams. Il a 45 ans et il a joué plus de 500 matchs dans la LNH. Il avait été repêché en première ronde par les Bruins en 1993.

Les partisans des Sabres applaudissent presque tous le départ de Botterill… mais ils ne sont pas tous aussi enthousiastes envers l’embauche de Adams.

Botterill possédait un MBA en administration, une expérience de joueur dans les circuit professionnels nord-américains, des années de travail pour la LNH, une période de recruteur chez les Stars et quelques années d’assistant-DG chez les Penguins. Il a toutefois été incapable de faire lever la sauce à Buffalo.

Plusieurs de ses transactions/signatures ont mal viré.

Et les ajouts de Wayne Simmonds et Michael Frolik n’ont pas rapporté au deadline.

Si les Sabres avaient pu jouer et battre le Canadien le 12 mars dernier – et qu’ils s’étaient qualifiés pour la ronde trois-de-cinq -, est-ce que Botterill serait toujours à l’emploi de l’équipe?

Ralph Krueger demeurera en poste à titre d’entraîneur-chef. Il est respecté de tous et il fait une excellent boulot derrière le banc de l’équipe.

À noter que les Sabres avaient pourtant confirmé Botterill dans ses fonctions il y a environ trois semaines…

On peut se demander si toutes les sorties publiques envers l’organisation (de la bouche de ses joueurs) n’ont pas obligé la haute direction à bouger. L’image et les partisans ont-ils parlé?

Officiellement, la famille Pegula soutient avoir tout simplement utilisé la longue pause de la COVID-19 afin de penser à comment elle allait réorganiser son département hockey… et qu’elle ne s’entendait pas avec Botterill à ce niveau.

À noter que deux adjoints de Botterill ont aussi perdu leur emploi.

On repassera pour la stabilité.

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