Plus tôt ce soir, les Sabres ont décidé de passer à l’action en faisant la transaction que plusieurs attendaient depuis longtemps : échanger un défenseur pour mettre la main, ensuite, sur des renforts à l’attaque.
En bout de ligne, ça devient pratiquement une transaction à coût nul, puisque Michael Frolik coûte 300 000$ de plus que Scandella sur la masse salariale.
Bref, personne n’a été surpris par le travail de Jason Botterill, mais celui-ci est loin d’avoir terminé son boulot. Oui, on sent qu’il veut voir son équipe lutter jusqu’à la fin pour être des séries, même si ce sera une grosse commande.
Mais il doit absolument manoeuvrer afin d’échanger un autre gros salarié sans obtenir un joueur régulier afin de régler un problème de masse salariale.
The trade of Marco Scandella and his $4 million cap hit makes a little dent in the Sabres' salary cap problems. https://t.co/oa0h7gOxzP
— John Vogl (@BuffaloVogl) January 2, 2020
Le calcul est simple : à l’heure actuelle, les Sabres ont la 4e plus grosse masse salariale de la LNH. Le fait d’avoir Vladimir Sobotka et Matt Hunwick sur la liste des blessés à long terme leur permet de dépenser au-delà de la limite permise de 81,5 millions $.
Des joueurs, comme Rasmus Dahlin, vont recevoir une somme combinée de 3 million $ en bonus. Si Jason Botterill ne libère pas de l’espace pour accueillir ces bonus d’ici la fin de la saison, il devra enlever cette somme de sa masse salariale pour la saison 2020-2021.
Si on prend l’alignement actuel, en incluant les blessés, les Sabres ont 9 joueurs qui seront UFA et 7 qui seront joueurs autonomes avec restrictions, sur un total de 27 joueurs.
Inutile de dire que Botterill aura besoin de toute la marge de manœuvre nécessaire pour entourer Eichel, Dahlin et les autres! Il doit donc exaucer le souhait de Zach Bogosian pour mettre les chances de son côté.