Plusieurs semblent l’oublier, mais le Tricolore n’a pas sélectionné Guy Lafleur avec son propre choix de première ronde, en 1971. Le réel choix de l’équipe était le septième, avec lequel Sam Pollock avait sélectionné Chuck Arnason.
Le premier choix au total, au contraire, ne devait pas appartenir au Canadien.
C’est en 1970, un avant ce fameux repêchage, que Pollock a fait l’acquisition du choix de premier tour des Seals de la Californie qui allait éventuellement devenir le premier choix au total.
À Montréal :
- Choix de premier tour des Seals en 1971 (devenu #1, Guy Lafleur)
- François Lacombe
- Cash
En Californie :
- Choix de premier tour en 1970 (#10, Chris Oddleifson)
- Ernie Hicke
Mais ce n’est pas tout. le directeur général du Canadien avait orchestré le tout d’une manière incroyable, échangeant volontairement Ralph Backstrom aux Kings, qui étaient alors au dernier rang, afin d’être certain que ce soit les Seals qui terminent au dernier rang.
Nous fêtons aujourd’hui le 48 anniversaire de la transaction initiale et le génie nous jette encore à terre tellement il est élaboré.
Mais si cette transaction n’avait pas été conclue et que les Seals avaient mis sur le Démon blond… Est-ce que la franchise aurait survécu plutôt que de se dissoudre après 9 saisons?
« Eh, taboire! » a lancé Guy Lafleur à cette question, avant de rajouter qu’il ne croit pas qu’il aurait pu sauvé la franchise.
A-t-il raison? On ne saura jamais.
Mais bon. On ne s’en plaint pas.
Le #10 aurait aimé jouer à Vegas
Stu Cowan a discuté des Golden Knights de Vegas avec la légende du Canadien, qui a avoué que jouer à Vegas lui aurait plû.
« Je suis vraiment impressionné de la façon qu’ils jouent. Vous les regardez jouer et tout le monde semble heureux. Ils ont une chose en tête, c’est de prouver à tous qu’ils sont capables de gagner. Ils jouent comme une équipe, ils sont prêts à payer le prix. »
« Ils doivent jouer ensemble »
Guy a également commenté la situation du Canadien, dont la saison s’est conclue de manière aussi décevante que l’ensemble de la saison.
Selon lui, plusieurs joueurs ne jouent pas en équipe.
« Je pense que plusieurs joueurs ne jouaient pas comme une équipe. On dirait que quelque chose n’allait pas bien. Je ne sais pas où. Dans la chambre, sur la glace, je ne sais pas. Mais les joueurs doivent réaliser que pour gagner, ils doivent jouer ensemble. Le hockey n’a jamais été un one-man show.