Les Sénateurs n’avaient peut-être pas besoin de Vladimir Tarasenko

Après avoir échangé Alex DeBrincat à Detroit, les Sénateurs et Pierre Dorion souhaitaient ajouter un autre attaquant de qualité à la formation.

Ils ont réussi leur mission en s’entendant sur les termes d’un contrat d’une saison avec Vladimir Tarasenko, qui était agent libre sans restriction.

L’ancien des Blues et des Rangers s’amène ainsi à Ottawa chez un club qui, sur papier, est très dangereux…

Mais on se demande quand même si son ajout sera suffisant pour que l’équipe soit en mesure de se qualifier aux séries éliminatoires dans une division Atlantique qui est plus talentueuse que jamais :

Les partisans des Sens sont, de toute évidence, ravis de voir Tarasenko débarquer en ville.

Après tout, le Russe a démontré depuis le début de sa carrière qu’il fait partie des bons joueurs de la LNH et habituellement, lorsqu’un marqueur de buts de sa trempe arrive dans une nouvelle équipe, les fans de l’équipe en question sont excités.

C’est logique.

Mais ce n’est pas tout le monde à Ottawa qui est satisfait de sa signature. Le journaliste Sylvain St-Laurent, qui est attitré à la couverture de l’équipe pour le journal Le Droit, se questionne plutôt à savoir si les Sénateurs avaient vraiment, mais vraiment besoin de Tarasenko…

Et son point de vue a du sens. Sur les ondes de BPM Sports, il a soutenu qu’on oublie que les Sens ont remplacé les buts de DeBrincat par ceux de Dominik Kubalik… Mais il rappelle aussi que les Sens pourront compter sur les services de Josh Norris lors de la prochaine saison, lui qui a manqué presque l’entièreté de la campagne 2022-2023.

Sylvain St-Laurent ajoute également que les Sens auront le luxe de compter sur Jakob Chychrun pour une saison complète, ce qui n’a pas été le cas l’an dernier…

Et ces « ajouts » font en sorte qu’en ce moment, Pierre Dorion a les mains liées concernant sa masse salariale (current cap space de 895 953 $).

Je comprends d’où ça vient…

Mais de l’autre côté, je pense que Dorion n’avait pas trop le choix de bouger parce qu’il sait que c’est peut-être sa dernière chance à titre de DG à Ottawa.

Il doit tout faire pour que son club soit en mesure – au moins – de participer aux séries éliminatoires…

Et c’est peut-être là ou jamais pour les Sénateurs. Une chose est sûre.

Les activités du club de la capitale nationale seront particulièrement intéressantes à suivre dans les prochains mois. Si l’équipe ne parvient pas à répondre aux attentes…

On peut croire que ça va commencer à brasser avant longtemps.

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