On a su, peu de temps après la date limite des transactions, que les Sénateurs avaient reçu plusieurs offres concrètes à propos du défenseur Erik Karlsson. On a aussi appris que les Golden Knights étaient dans le coup et qu’une offre tardive aurait été déposée sur le bureau de Pierre Dorion, quelques minutes avant l’heure limite.
Il semblerait que nous connaissons dorénavant cette fameuse offre, et ce n’est pas n’importe laquelle.
Selon ce que rapporte Elliotte Friedman, George McPhee était prêt à inclure un de ses meilleurs espoirs (Cody Glass, Nick Suzuki et Erik Brannström) ainsi que deux choix de premier tour à cette transaction. Apparemment, un choix conditionnel était également impliqué si jamais les Golden Knights en venaient à signer une prolongation de contrat avec le défenseur suédois.
Ils étaient même prêts à prendre le contrat de Bobby Ryan sous leur aile…
https://twitter.com/NicholsOnHockey/status/968651037484527616
À un certain point, à 14 heures 45, les Golden Knights croyaient avoir réussi. Mais bon.
Les Sénateurs ont décidé que ce n’était pas assez, s’accrochant à l’espoir de voir des offres plus juteuses être déposées aux alentours du prochain repêchage. C’est du moins le message que plusieurs directeurs généraux ont fait comprendre à Dorion, lui disant qu’ils n’étaient pas prêts à conclure une transaction à l’instant même, mais qu’ils pourraient le faire au repêchage en étant TRÈS intéressés.
Certaines équipes qui vont rater les séries éliminatoires voudront s’améliorer drastiquement afin de faire un retour en séries éliminatoires dès l’an prochain.
Deux raisons qui ont poussé les Sens à faire preuve de patience.
Le Lightning et les Capitals ont aussi essayé, apparemment, mais ne pouvaient tout simplement pas.
La patience de Pierre Dorion pourrait vraiment rapporter au final. S’il a refusé cette offre, il y a de bonnes chances que c’est parce qu’il y en a une encore plus grosse qu’il croit possible, cet été. Un jeune défenseur gaucher ne serait pas de refus… Et on saura alors l’ordre de sélection. Ce qui aide beaucoup dans l’analyse d’une transaction.
J’ai bien l’impression que ce dossier-là sera celui du siècle, cet été.