Les succès de Shane Wright dans la LAH doivent-ils inspirer le CH avec Juraj Slafkovsky?

En début d’année, tout le monde semblait croire que Juraj Slafkovsky était destiné à jouer, à un certain point, dans la LAH. Après tout, il n’avait pas dominé au camp d’entraînement et il y avait congestion.

Mais depuis le début de l’année, il est à Montréal.

S’il n’est pas blessé ou s’il n’est pas suspendu, Slaf est toujours en uniforme. Ceci dit, le fait de le voir jouer sur un quatrième trio fait en sorte qu’on se demande s’il ne serait pas plus logique de l’utiliser dans un autre rôle.

Il a beau avoir eu une (petite) audition avec Brendan Gallagher et Christian Dvorak, mais il joue normalement sur la quatrième ligne et ça fait longtemps que bien des gens veulent le voir avec Sean Monahan et Josh Anderson, par exemple.

Sinon, l’autre côté du spectre serait de l’envoyer à Laval. Ça fait longtemps que cette possibilité-là n’a pas été soulevée puisque le jeune prend ses aises avec le CH et qu’il progresse, mais l’idée est toujours un brin sur la table dans son cas.

En ce moment, le CH n’a pas de surplus d’attaquants, mais au besoin, quelques gars du Rocket peuvent prendre sa place. La question, c’est vraiment de déterminer ce qui est mieux pour le jeune.

Une raison qui peut nous forcer à nous demander si Slaf gagnerait à aller jouer avec le Rocket de Laval (qui déçoit cette année), c’est de le voir dominer. Après tout, vous savez comme moi que de voir un jeune dominer un niveau n’est pas vilain.

Parlez-en à Filip Mesar.

Le fait de voir Shane Wright, qui a marqué deux buts à son deuxième match dans la LAH hier, prendre ses aises à Coachella Valley peut rajouter de l’huile sur le feu dans le débat.

Mais selon moi, les deux situations sont complètement différentes.

Wright, c’est un gars qui ne pouvait pas aller en bas, mais le Kraken a trouvé une faille pour le faire pendant deux semaines. Il n’a jamais eu sa place à Seattle jusqu’à présent et il est un problème.

Au contraire, Slaf a un rôlé précis à Montréal et le CH a toujours refusé de l’envoyer en bas, et ce, même si parfois, ça aurait réglé des problèmes. À la place, le CH a plutôt choisi de faire comme avec Nick Suzuki dans le temps en le plaçant sur un quatrième trio.

Pourquoi? Parce que de permettre à un jeune d’être dans un tel rôle peut l’aider à limiter ses responsabilités sur la glace, mais quand même lui faire prendre le rythme de la LNH. Il peut apprendre à ne pas perdre la rondelle, ce qui est assez important.

C’est de l’expérience qui ne s’achète pas sur la glace, et ce, même si les rabais du vendredi fou font rage partout.

Après tout, comme Marc-Antoine Godin et Arpon Basu l’ont souligné cette semaine sur les ondes de leur podcast, il est carrément impossible de prendre le rythme de la LNH en jouant dans la Ligue américaine.

C’est logique, n’est-ce pas?

Et en ce moment, Slaf en est là : il doit prendre le rythme de la LNH. Ses progrès à cet effet sont notables et il est clair que le jeune, même s’il ne joue pas beaucoup, est sur la bonne voie en ce moment.

Ce n’était pas le cas de Wright à Seattle, ça. Elle est là, la différence.

PLUS DE NOUVELLES