Les vestiaires de la LNH ne seront plus accessibles aux médias à cause du COVID-19

Le coronavirus, officiellement appelé «COVID-19», secoue la planète.

Les cas se sont multipliés à travers le monde récemment, alors que des pays comme l’Italie, la France, l’Allemagne, la Corée du Sud, l’Iran et évidemment la Chine sont en état d’alerte.

En Amérique du Nord, on commence peu à peu prendre des précautions : 164 cas ont été recensés aux États-Unis. Au Canada, 51 personnes sont aux prises avec la maladie, dont 2 au Québec. Évidemment, les rassemblements de masse doivent être évités le plus possible puisque c’est là où le risque de contracter le COVID-19 (ou une tout autre maladie contagieuse) est à son paroxysme.

La LNH a donc annoncé que les médias ne pourront plus accéder aux vestiaires dans le but de contenir la propagation du COVID-19. C’était une recommandation du CDC ( Centers for Disease Control) aux États-Unis. Les joueurs devront se rendre dans les salles de conférence pour s’entretenir avec les journalistes.

L’IIHF annonce l’annulation du Championnat mondial de hockey féminin

C’est donc dans cette ambiance délétère que l’IIHF a annoncé que le championnat du monde de hockey féminin était annulé. Il devait avoir lieu du 31 mars au 10 avril prochain en Nouvelle-Écosse.

On ne voulait pas prendre de risque alors que la santé des joueuses et des spectateurs a été privilégiée. Sage décision.

Par ailleurs, tous les événements de l’IIHF qui devaient avoir lieu en mars ont été abrogés, toujours en lien avec l’épidémie du COVID-19.

La seule question que l’on se pose désormais est la suivante : est-ce que la LNH emboîtera le pas ? Des rencontres se joueront-elles à huit-clos ? Ou pire encore, pourraient-elles être tout simplement annulées si la situation s’aggrave ?

Tout cela tombe à un bien mauvais moment. Les séries s’amorceront dans près d’un mois, et si Gary Bettman et ses sbires devaient être obligés à prendre des décisions aussi drastiques, les conséquences économiques seraient graves.

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