Les yeux de Marc Bergevin ont été scintillants grâce à Michael McCarron

Où était Marc Bergevin hier? À la Place Bell afin de contempler le travail de son club-école et de son nouvel entraîneur-chef, Joël Bouchard. À l’instar du Canadien de Montréal, le Rocket de Laval se comporte comme des grands, malgré la crise de Joël Bouchard la semaine dernière, qui a été dérangé par le manque de professionnalisme de certains. L’an passé, les grands et les petits n’avaient pas d’attitude. Cette année, les deux clans en débordent… jusqu’à présent.

Enfin bref, les poulains de Bouchard se sont inclinés contre la puissante attaque des Thunderbirds de Springfield. Un revers de 5-3, mais une domination (33-23) au niveau des lancers. Charlie Lindgren ne semblait pas dans son assiette à certains moments, et il aura au final accordé quatre buts sur un total de 22 lancers. Une performance peu inspirante, mais ça n’a pas empêché Michael McCarron de l’être (inspiré).

Big Mac a été rétrogradé et plus personne ne semble croire en lui. Pas nous. Pas l’organisation. Pas Marc Bergevin. Il n’y a que lui-même qui continue de croire en ses moyens. Des moyens peu rayonnants, avouons-le. Par contre, avec un Bouchard aussi intense et passionné, McCarron semble retrouver une seconde vie. Cette rétrogradation et l’effet du nouveau coach semblent lui avoir botté le derrière. Le numéro 25 connaît un excellent début de campagne et son implication est remarquable.

Jusqu’à présent, il est l’un des meilleurs éléments employés par le pilote du Rocket, puis le DG en a été conscient hier en assistant à une performance de deux buts du grand gaillard. Ça, c’est l’aspect positif de cette rencontre. Bergevin a pu sourire de cette performance offerte par McCarron. L’envers de la médaille : l’avantage numérique a été inerte et même ATROCE. Cette unité a même accordé un but en avantage numérique… OUCH.

Un revers qui pourra se «réparer» dès cette après-midi puisque les Thunderbirds seront encore d’office à la Place Bell. Cette joute s’amorcera dès 15 heures, décrite par le chum Anthony Marcotte et analyser par Raphaël Doucet.

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