L’expérience désolante d’un match au Barclays Center

Une fin de semaine à New York ne fait de mal à personne. Ce week-end, j’ai donc attrapé mes deux chums et nous sommes partis dans la Grosse Pomme, où nous planifions assister au match d’ouverture des Islanders de New York, samedi soir. 

Les Isles accueillaient donc les Prédateurs au Barclays Center. La perspective d’un premier match de saison régulière est plus excitante qu’un match ordinaire, et les billets n’étaient pas très chers.

Les attentes étaient peut-être un peu trop hautes, toutefois. Parfois, lorsqu’on visite une ville adverse et qu’on vit l’expérience des partisans, on compatit. Ça n’a pas été le cas à Brooklyn.

Évidemment, on ne peut pas passer à côté des problèmes du Barclays. La section où l’on ne voit pas la patinoire est bel et bien réelle et la galerie de presse se situe à l’endroit le plus inusité imaginable : dans les estrades. Évidemment construit pour le basketball, l’aréna est grandiose à l’extérieur et à l’intérieur, mais ce genre de problème technique donne un air anti-professionnel à l’ensemble du site.

Pour ce qui est de l’équipe présentée sur la glace, la perte d’un joueur étoile est bien évidemment catastrophique, et ça paraît autant sur la patinoire que dans les gradins.

Mat Barzal aura beau être incroyable, il n’est pas suffisamment entouré. Les performances ne sont pas à la hauteur des attentes et les partisans sont vraiment tannés. Les cris d’encouragement ne sont pas très populaires, même que deux partisans du Canadien que je ne nommerai pas étaient probablement les plus bruyants de leur section.

À travers tout ça, il y a par contre un point qui frôle le ridicule.

L’expérience client.

Pour résumer ça en quelques mots, la présentation de l’équipe et des joueurs est mille fois plus extravagante à Montréal lors d’un match présaison qu’à Brooklyn pour un match d’ouverture. 

C’est pathétique.

Une musique très basse, une présentation des joueurs sous un ton monotone et rapide. La présentation des coachs faite à la hâte.

Mais surtout? Aucun jeu de lumière sur la patinoire.

On comprend tout de suite pourquoi les partisans en ont assez de cette organisation. Tous les aspects de celle-ci ont un problème majeur.

Désolante ou non, la situation du hockey à Brooklyn est assez pitoyable. Hier après-midi, mon collègue Wilson Salaun vous rapportait d’ailleurs que le Barclays Center avait accueilli la plus petite foule des Islanders depuis leur déménagement, alors que seulement 8790 partisans se sont présentés.

Vous pouvez vous procurer une paire de billets pour le prochain match à domicile des Islanders pour la somme modique de 10$ US par billet. 

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