Soyons francs, le Canadien a définitivement choisi la meilleure période de l’année pour subir une série de quatre défaites.
Bien sûr, dans un monde idéal, le Tricolore n’enregistrerait jamais de défaites. Puisque cela est impossible, vaut mieux perdre alors que les parties ne valent absolument rien.
De toute manière, peut-on associer les troupes ornant le bleu blanc rouge ayant foulé la surface glacée hier à l’édition du Canadien de Montréal de 2017-2018? Pas vraiment…
Seulement cinq joueurs qui risquent de faire partie de la formation partante du 5 octobre prochain affrontaient les Sénateurs, hier. On parle ici de Karl Alzner jumelé à un partenaire qui ne lui convenait clairement pas puis d’une troisième unité offensive…
Qui a pour sa part démontré énormément de punch! Non, mise à part la tenure de Charles Hudon, qui se frayera de toutes évidences une place avec le grand club, personne ne surprend Claude Julien. Disons que ça explique une grande partie des récents «déboires» de l’équipe.
On déplore souvent la qualité de la relève du Canadien, puis on semble abasourdi de ses défaites en présaison, lors desquelles les jeunes des autres formations se sont soulevés.
Hier, les Montréalais ne disposaient d’aucun Logan Brown au sein de leur formation. Daniel Audette peut bien être beau, très gentil et souriant…mais ne dispose en aucun cas du potentiel de son adversaire d’hier!
Conséquemment, les premières parties préparatoires favorisent les organisations qui comptent sur une relève plus intéressante. Plus le camp avancera, plus il deviendra important pour le CH d’emporter un match, alors que sa formation sera constituée de vétérans.
Ça, c’est si on assume qu’une corrélation existe entre les performances en présaison et en saison régulière… ce qui semble questionnable!
L’Avalanche du Colorado a été parfaite avant d’entamer sa campagne, l’an dernier. Les Coyotes et les Canucks y ont également fait bonne figure. On parle ici des trois équipes siégeant au fond du classement l’an dernier!
Bref, une victoire permettrait aux joueurs d’être plus détendus à l’aube des matchs détenant une réelle importance. Pour ce qui est des rencontres précédentes, paniquer semble loin d’une priorité.