L’histoire se répète chez les Rangers : Igor Shesterkin subit le même sort qu’Henrik Lundqvist

Les vainqueurs du trophée des Présidents, soit les Rangers de New York, ont été éliminés hier soir et envoyés en vacances par les Panthers de la Floride.

C’est d’ailleurs la 11ᵉ saison consécutive que les vainqueurs du trophée des Présidents ne remportent pas la Coupe Stanley lors de la même saison.

Ce n’est pas arrivé depuis 2013, lorsque les Blackhawks de Chicago avaient remporté les deux trophées.

Bref, les Rangers auront malgré tout connu un beau parcours en séries éliminatoires.

Cependant, ce parcours n’aurait jamais été aussi long sans Igor Shesterkin.

En effet, sans leur gardien, les Rangers de New York ne se seraient probablement même pas rendus en finale de conférence, et auraient donc sûrement baissé pavillon devant les Hurricanes de la Caroline.

Sans Shesterkin face aux Panthers, la série aurait pu être terminée depuis longtemps, considérant le fait que la Floride a été la meilleure équipe dans chacun des six matchs de la série.

L’entraîneur-chef des Panthers, Paul Maurice, a d’ailleurs lui-même affirmé qu’il n’avait jamais vu un gardien connaître une aussi bonne série depuis José Théodore en 2002, alors que ce dernier avait remporté le trophée Hart.

Bref, le gardien de 28 ans des Rangers a été tout simplement sensationnel dans ces séries 2024 en conservant une moyenne de buts alloués par match de 2,28 et un pourcentage d’arrêts de .927.

Malheureusement pour Shesterkin, cela n’a rien donné au final, car il n’aura pas eu le support offensif nécessaire de la part du reste de son équipe afin de moindrement l’aider.

Shesterkin ne pouvait pas tout faire seul, et aurait vraiment eu besoin de plus de buts de la part de son équipe.

Tiens, tiens, est-ce que cette situation chez les Rangers vous rappelle quelque chose ?

Eh oui, exactement, l’histoire d’Henrik Lundqvist semble se répéter à nouveau chez les Rangers.

New York compte sur un excellent gardien, mais n’arrive tout simplement pas à l’aider en inscrivant plus de buts et en étant plus menaçant offensivement.

On peut également penser à Carey Price qui a également souffert d’un manque d’appui offensif tout au long de sa carrière avec le Canadien de Montréal, alors qu’il ne pouvait tout simplement pas tout faire lui-même en séries.

La statistique la plus révélatrice dans le cas de Price, c’est sa fiche de 31-2 en séries lorsque son équipe marque trois buts ou plus.

Il avait juste besoin de plus de buts sur une base régulière pour connaître davantage de succès.

Pour revenir aux Rangers, ces derniers ont une équipe complètement différente (mis à part Chris Kreider) de celle qu’Henrik Lundqvist avait en face de lui, mais l’histoire se répète tout de même, alors qu’Igor Shesterkin fait tout en son possible pour porter son équipe sur son dos, mais qu’au final, cela ne donne rien.

New York a été chanceux d’avoir Shesterkin dans ce parcours éliminatoire, parce que sans lui, ils auraient été éliminés avant.

Les Rangers ont été dominés au chapitre des tirs au but dans 13 de leurs 16 matchs de séries.

Ça en dit long sur la tenue de l’équipe devant Shesterkin, qui a fait face à 524 tirs au total dans ces 16 matchs.

Bref, on peut vraiment comprendre Shesterkin d’être complètement dépité par la défaite des Rangers après qu’il aille tout donné pour le club.

Il a subi le même sort qu’Henrik Lundqvist a subi pendant toute sa carrière avec les Rangers.

Les Rangers devront vraiment trouver un moyen de ne pas laisser leur gardien à lui-même et de l’aider avec un plus grand support offensif.

C’est surprenant qu’avec tout le talent au sein de cette équipe, le problème soit encore le manque de buts marqués et d’occasions générées.

Rappelons que c’est l’équipe qui a surtout été construite par Jeff Gorton, qui est maintenant au sein de l’état-major du Canadien de Montréal.

Bref, voyons voir comment les choses se dérouleront l’année prochaine en séries pour les Rangers de New York.

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