Depuis quelques années, le hockey junior fait l’objet de nombreuses plaintes concernant les abus envers des joueurs recrues, notamment.
Les initiations existent depuis très longtemps, mais ce n’est que récemment que les joueurs ont commencé à parler de leurs histoires.
Plus récemment, c’est l’histoire de Carl Latulippe qui a fait jaser, mais un document déposé mardi détaille les cas troublants de plusieurs autres ex-joueurs. Ariane Lacoursière et Simon-Olivier Lorange ont fait un excellent résumé des histoires sur LaPresse.
Abus dans la LHJMQ | D’autres « incidents abominables et abusifs » font surface https://t.co/nPzCxswLc4
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) July 2, 2024
Des initiations de mauvais goût ont été évoquées dans ce document.
Premièrement : la course du raisin. Les nouveaux joueurs de l’équipe devaient, selon le document, courir complètement nus avec un raisin dans l’anus. Et le perdant devait manger le raisin de tout le monde. C’est ce que rapporte une recrue ayant joué dans les années 80.
Ce même joueur a également dit que lors d’une soirée, un membre du personnel de son équipe (pas un autre jeune joueur confus en quête d’attention) aurait amené les joueurs recrues dans une maison. Et dans la maison, ils devaient tous avoir une relation sexuelle avec une femme, l’un après l’autre.
Un autre joueur ayant joué dans les années 90 dans la LHJMQ a avoué qu’il aurait été forcé de se rendre nu dans les toilettes. Il devait rester là jusqu’à temps d’avoir une érection.
Dans ce temps-là, en tant que joueur de première année, les gars avaient le réflexe de se taire.
Toujours selon les informations du texte de La Presse, un autre ex-joueur a avoué que certains ont développé des problèmes d’alcool et de colère. D’autres gars ont mis fin à leur carrière…
Le pire dans tout ça : ces initiations dégueulasses étaient connues par les entraîneurs. Ceux-ci se fermaient toutefois les yeux.
Le directeur des communications de la Q, Raphaël Doucet, ne veut pas commenter les dossiers puisqu’il n’a pas tous les détails, mais il assure que la LHJMQ fait actuellement tout en son pouvoir pour bien éduquer et bien encadrer les gens concernés. J’imagine qu’en 2024, des situations du genre ne se reproduiront plus.
De toute façon, les jeunes d’aujourd’hui sont beaucoup trop focus sur leur carrière.