Lorsque les Rangers ont sélectionné Lias Andersson en première ronde (7e au total) en 2017, ils croyaient avoir mis la main sur un joueur qui allait leur donner du gros hockey pendant au moins une dizaine d’années.
Les scouting reports décrivaient le jeune attaquant suédois comme étant un excellent joueur d’équipe qui joue toujours la pédale au fond. On vantait le hockey IQ, le maniement de rondelle, la vitesse et l’efficacité dans toutes les zones d’Andersson. Certains faisaient aussi la promotion de son esprit de compétition lorsqu’il a lancé sa médaille d’argent dans la foule en 2018 (U20) alors que d’autres le décrivaient plutôt comme étant jeune, immature et selfish.
https://www.youtube.com/watch?v=584ptHiFqSg
Mais Andersson a davantage été une distraction qu’autre chose en Amérique jusqu’ici.
Le premier choix des Rangers n’a récolté que 9 points en 66 matchs dans le circuit Bettman, en plus d’en obtenir 39 autres en 74 rencontres dans la Ligue américaine. Même s’il n’a rien brûlé dans la AHL, le principal intéressé a constamment mis de la pression sur les épaules de la direction des Blue Shirts, en privé comme en public, pour jouer dans la LNH (et avoir un rôle important).
Espérons pour lui qu’il participera au prochain camp des Kings et qu’il parviendra à percer la (faible) formation californienne…
Parce que pour l’instant, tout ne va pas super bien pour Andersson. Vraiment pas même!
Au début du mois, Andersson a été suspendu pour cinq rencontres après avoir distribué cette violente mise en échec au visage de Lulea Jonas Berglund. #AngleMort
Lias Andersson stängs av i fem matcher och får böta 80 500 kr efter tacklingen i gårdagens match ❌ #twittpuck pic.twitter.com/3R9Fl6vVP0
— C More Sport (@cmoresport) October 2, 2020
Puisqu’il n’est pas aussi riche que Carey Price ou Shea Weber, Andersson a tout simplement dû vendre sa voiture pour payer l’amende. Je ne blague pas. Je rapporte les infos de Johan Svensson, journaliste pour l’Expressen.se.
https://twitter.com/Olles_Husse/status/1318571807943892993
Andersson est désormais de retour à la compétition et on espère qu’il aura appris un peu de cette (autre) mésaventure. Du talent, il en a beaucoup… mais il devra trouver un moyen de mieux gérer ses émotions. Autant sur la patinoire qu’en-dehors de celle-ci.
Distribuer une mise en échec dangereuse peut coûter TRÈS cher.
Anderson touchera un salaire annuel de 832 500 $ (NHL) et 70 000 $ (AHL) s’il revient en Amérique en 2020-21. Il sera ensuite admissible à l’autonomie avec restriction.