L’idée d’envoyer Jonathan Drouin à Laval fait du chemin

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Ah, le fameux dossier Jonathan Drouin. On en parle souvent, et on s’entend que ça ne date pas d’hier.

Plusieurs (dont moi) étaient excités de voir le 27 évoluer sous les ordres de Martin St-Louis. Drouin n’avait disputé que deux matchs l’an dernier avec St-Louis comme entraîneur, lui qui a manqué une partie de l’année (dont la fin de saison) en raison de blessures.

On se disait que l’arrivée du nouveau coach allait (peut-être) relancer sa carrière… Mais ce n’est pas le cas présentement.

Du moins, c’est ce que j’en comprends avec le début de saison que connaît le Québécois. Jo a récolté deux passes en six matchs et, comme on lui a reproché une centaine de fois dans les dernières années, est invisible plus souvent qu’autrement sur la patinoire. 

Le problème est le même que lors des dernières saisons. Drouin n’est pas capable de se rendre indispensable pour son équipe et à l’image de son séjour à Montréal, on tente toujours de lui trouver un rôle en particulier.

Qu’est-ce que l’avenir lui réserve? Il s’agit d’une excellente question. Parce qu’il ne faut pas oublier que Drouin dispute présentement la dernière année de son contrat de six ans qu’il avait signé à son arrivée à Montréal.

En ce moment, Drou n’apporte rien au Canadien. Il n’est pas impliqué, il n’est pas responsable dans sa zone et a une certaine difficulté à créer des jeux offensivement, ce qui était autrefois sa spécialité. C’est probablement pour cette raison-là qu’il a déjà été laissé de côté trois fois (en neuf matchs) depuis le début de l’année.

On lit dans un texte de Jonathan Bernier que le Québécois garde la bonne attitude et qu’il était plus facile de digérer le fait d’être laissé de côté aujourd’hui, comparativement à avant. Mais, est-il heureux avec le rôle qu’il occupe présentement avec le CH?

Que faire, donc, avec un gars qui ne semble pas faire partie des plans de l’équipe à long terme?

Georges Laraque et Max Truman en ont discuté aujourd’hui et la solution idéale, aux yeux de ces derniers, serait de l’envoyer à Laval. Je vous laisse écouter le segment qui suit avant de poursuivre :

Il y a deux choses qui m’accrochent dans cette idée-là.

Premièrement, je ne peux penser qu’à la situation d’Evgenii Dadonov, qui connaît lui aussi une tonne de difficultés depuis le début de la saison. Dans le sens où, si Drouin était bel et bien envoyé dans la Ligue américaine, qu’est-ce qui nous dit qu’il va apporter la bonne attitude avec lui?

Je ne pense pas nécessairement que Drouin irait faire la baboune en bas, ceci dit. On sait à quel point il aime ça, jouer au hockey. On sait à quel point Jonathan Drouin aime la game. Et, entouré de Québécois qui souhaitent un jour percer dans la LNH, je ne crois pas que Jo irait faire de la marde à Laval (pardonnez mon langage). 

Ai-je besoin de vous rappeler qu’il a fait une genre de grève à Tampa, quand on avait décidé de l’envoyer dans la Ligue américaine?

Parce qu’on s’entend que si Jonathan est rétrogradé et qu’il n’est pas coopératif, on va en entendre parler. 

D’un autre côté, si cela a le potentiel de l’aider pour la suite des choses… Alors, why not? 

Je l’ai dit tantôt, mais il n’y a rien qui garantit qu’une formation va décider de prendre une chance avec lui de la façon qu’il se comporte sur la patinoire depuis le début de la saison. On est rendu à ce point-là.

Mais si Drouin est envoyé à Laval, qu’il trouve sa confiance, qu’il produit offensivement tout en étant un modèle pour les autres jeunes joueurs…

Il s’agirait du scénario rêvé pour plusieurs, je crois.