Avez-vous déjà imaginez de quoi aurait l’air l’équipe nationale de hockey du Québec s’il y en avait une? Si vous me dites que non, ouvrez votre téléviseur sur l’une de l’autres nos chaînes spécialisées en sports en période de compétition internationale et vous serez servis. Ce projet, qui revient dans l’actualité chaque année dans le temps des fêtes et aux alentours du championnat du monde, c’est le rêve de Robert Sirois, un ancien de la Ligue nationale qui a porté l’uniforme des Flyers et des Capitals.
Ce dernier publie d’ailleurs un ouvrage à cet effet : « Équipe nationale du Québec, un projet rassembleur et identitaire ». TVA Sports a d’ailleurs écrit un texte sur le sujet.
L’ex-joueur de la Ligue nationale de hockey Robert Sirois est convaincu des bienfaits de cette idée et lance un livre à ce sujet. https://t.co/gy5OTf0zkj
— TVA Sports (@TVASports) September 13, 2020
Il s’agit du deuxième ouvrage de Sirois à ce sujet. Il avait également publié un livre, en 2009, dans lequel il souhaitait l’arrivée d’une Équipe Québec au championnat mondial junior.
Sirois rappelle que le Québec est, depuis 2006, reconnu comme un peuple avec un territoire par l’UNESCO. Au même titre que l’Écosse, l’Irlande du Nord, le Pays de Galles et l’Angleterre, qui sont tous membres du Royaume-Uni et qui, lors de compétition sportives internationales, sont divisés.
À quel point cette équipe pourrait être compétitive? À première vue, dans une compétition senior, elle devrait plutôt bien s’en tirer. Elle serait composée entièrement de joueurs de la Ligue nationale, chose dont ne peuvent pas se vanter toutes les formations présentes à ce genre de compétition.
Je comprends le dédain de certains à propos de l’idée. Je mets de côté les raisons politiques et me concentre simplement sur la qualité des performances. Si on parlait d’un sport où le Canada donnait des résultats corrects, sans plus, et que nos représentants québécois menaient le bateau, ce serait une chose. Plus difficile de vendre l’idée aux amateurs lorsqu’on leur dit qu’ils arrêteront de supporter une des (sinon la) puissances mondiale du hockey afin d’encourager une équipe moins bien garnie, mais de chez nous.