La série opposant les Canadiens aux Penguins débutera dans 17 jours. Ça approche!
Devant le filet, le CH n’est pas désavantagé… même qu’on pourrait dire qu’il a un petit edge sur les Pens en raison de l’expérience et de la réputation de Carey Price.
À la ligne bleue, ça s’équivaut ou presque. Letang, Dumoulin, Marino et Pettersson ou Chiarot, Weber, Mete et Petry? À vous de trancher.
Là où ça casse, c’est devant… à l’attaque. En commençant par la ligne de centre…
Phillip Danault n’est peut-être pas le premier centre rêvé lorsque tu te pars une saison sur NHL 20, mais il fait la job sur le premier trio montréalais (à seulement 3,08 millions $ par saison, rappelons-le).
Il a terminé la saison 2019-20 avec 47 points en 71 rencontres. En 2018-19, ça avait été 53 points en 81 matchs.
Tout ça en maintenant des différentiels cumulatifs de plus-18 et plus-17.
Mais ça tombe vite derrière Danault. Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi et Nate Thompson Nick Cousins Jake Evans sont tous de bons jeunes joueurs à leur façon… mais ils ont le nombril vert. #Expérience
Derrière Danault, les 4 centres présents au camp ont le nombril vert. Jake Evans espère profiter de cette occasion pour continuer de prouver ce qu'il peut apporter à l'équipe. https://t.co/ePVpvT313w
— Jonathan Bernier (@JBernierJDM) July 15, 2020
Suzuki, Kotkaniemi et Evans ont disputé (tous ensemble) 199 matchs dans la LNH. Danault? 339.
À eux quatre, ils ne cumulent que six matchs éliminatoires en carrière (tous Danault).
Patrick Marleau, qui devrait jouer au centre ou à l’aile gauche du troisième trio, a disputé 1723 matchs réguliers et 191 rencontres éliminatoires depuis son arrivée dans la LNH.
On parle ici d’une ligne de centre qui a près de huit fois plus d’expérience que sa ligne de centre rivale! Et je n’ai même pas tenu compte de l’identité du quatrième centre des Penguins…
Voilà probablement une autre raison pour laquelle tous les preneurs aux livres favorisent les Penguins et non le Canadien en vue d cette ronde de qualification. Non seulement ont-ils des joueurs plus talentueux, mais ils possèdent aussi BEAUCOUP plus d’expérience que les Montréalais.
Il faut donc voir ce parcours éliminatoire comme une opportunité pour les jeunes de prendre de l’expérience pour le futur à court/moyen terme, sans trop penser à la prochaine ronde ou à la Coupe Stanley. Oui, tout peut arriver en séries – on l’a vu lors du printemps Halak -, mais disons que les chances que de belles choses se produisent en août pour le CH sont minces. Très minces.
Quoi que la deuxième loterie se tiendra le 10 août et que le CH peut toujours rêver à Alexis Lafrenière…