L’impact de Brett Kulak est incroyable

Lorsque l’on parle de la brigade défensive du Canadien de Montréal, les noms qui reviennent le plus fréquemment demeurent ceux de Shea Weber, Jeff Petry et Ben Chiarot. Les autres, ils sont des compléments ou de jeunes espoirs en développement, comme Victor Mete et Cale Fleury (en ce moment du côté de Laval). Au sein de ce groupe, il y a également Brett Kulak, qui n’est certes pas un «Norris», mais qui rend de fiers services à l’équipe depuis son arrivée avec le club.

Le défenseur de soutien, qui porte désormais le numéro 77, lui qui a octroyé son 17 à Ilya Kovalchuk, est de retour à ses standards. En début de saison, ce fut très laborieux pour le défenseur gaucher tellement, qu’il a visité les gradins plus souvent qu’à son tour. Il n’est peut-être pas un producteur de points ou un défenseur top-4, mais lorsqu’il joue en pleine confiance, il stabilise la défensive.

Simon-Olivier Lorange, de La Presse, a souligné l’excellent niveau de jeu actuel de Kulak, qui permet à cette défensive d’offrir une certaine stabilité. Dimanche dernier, contre les Blue Jackets de Columbus, il s’est pointé avec une confiance démesurée et il a connu un match très étoffé. On ne le sentait pas chambranlant. Il était droit comme un chêne et cette séquence retenue par Lorange démontre à quel niveau Kulak se situait.

Quel jeu défensif de la part de Brett Kulak. Donnons-lui du love, il mérite d’en recevoir une tonne.

Kulak est redevenu Kulak. Sans flafla, sans être flashy, il joue tout de même du hockey inspirant. Claude Julien ne s’est d’ailleurs pas gêné de jumeler Kulak à Jeff Petry, ce qui a envoyé Marco Scandella sur la troisième paire. N’est-ce pas l’exemple parfait d’un joueur résilient, qui a réussi à vaincre l’adversité? Une donnée intéressante dans son cas : lorsque le défenseur demeure sur la patinoire, le Canadien possède le contrôle de la rondelle pendant 83% du temps. C’est non négligeable comme statistique. Son différentiel de plus-7 est également le meilleur du groupe depuis 2020.

Le pilote ne cache pas sa satisfaction envers son défenseur de 26 ans :

«Il fait des passes simples, il ne complique pas son jeu. On a toujours aimé son coup de patin. Il ferme le jeu rapidement, c’est une de ses forces. Quand il bouge la rondelle comme il le fait dernièrement, ça fait une grosse différence.» – Julien

Il a peut-être juste cinq mentions d’aide en 39 matchs, mais ce n’est pas ça l’important dans son cas. En continuant ainsi, une certaine stabilité s’installe de plus en plus… même s’il est probablement trop tard. Quoiqu’il faut y croire jusqu’au bout.

Je vous quitte là-dessus : avec ce type de performances, Marc Bergevin pourrait-il être tenté de bouger Kulak?

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