« L’instabilité à Kloten a peut-être ralenti la progression de David Reinbacher »

Plus récemment, au camp des recrues, David Reinbacher (cinquième choix au total du repêchage de 2023) n’a pas été le meilleur défenseur sur la patinoire.

Ce titre revient définitivement à Lane Hutson, qui a été sensationnel.

Le premier match de Reinbacher a été plus difficile, mais il s’est quand même bien repris lors du second. Il n’a pas eu les flashs offensifs de Hutson par exemple, mais il a été efficace dans son territoire. Comme l’a dit Simon Boisvert au balado Processus« il jouait comme si c’était la finale de la Coupe Stanley ».

Pourtant, les matchs des recrues sont là pour prendre des risques, croit Boisvert. Il faut tout de même être patient avec le jeune, lui qui devra prendre l’année 2024-2025 pour se familiariser avec les patinoires plus petites de l’Amérique du Nord. Adam Engstrom est dans le même bateau.

Son équipe à Kloten peut justement être en cause de son développement, qui, selon Bob Hartley, est lent. En effet, son équipe en Suisse est un désastre et son instabilité a causé un ralentissement dans sa progression, croit Hartley. C’est ce qu’il a avoué dans sa chronique à BPM Sports aujourd’hui.

L’ancien entraîneur des Flames, notamment, est revenu sur les propos de Francis Bouillon disant que le défenseur a eu des performances « correctes » sans plus. Il dit qu’on va devoir s’habituer avec le mot utilisé par Bouillon lorsqu’on décrira le jeune homme.

En tout cas, Martin Lemay n’est pas stressé, lui.

L’un des éléments fragile à Kloten a été le manque de constance derrière le banc. C’est clair que cela a eu un impact, mais après avoir joué 11 matchs à Laval, il est déjà sous les ordres d’un autre régime (Pascal Vincent). Ça commence bien mal…

Contrairement à ses coéquipiers au camp des recrues comme Logan Mailloux et Lane Hutson, Reinbacher – à moins d’une énorme surprise – ne devrait pas avoir sa place à Montréal dès le mois d’octobre.

Évidemment, les choses peuvent changer au courant de l’année, mais une première (et dernière?) saison à Laval est peut-être la meilleure chose pour lui. Pourquoi? Parce qu’il aura en masse de temps de glace, autant à cinq contre cinq, qu’en avantage numérique, qu’en désavantage numérique. Si Mailloux commençait la saison avec le grand club, Reinbcaher hériterait justement du rôle que l’ancien choix de premier tour de l’équipe en 2021 a eu en 2023-2024.

Reinbacher pourrait également se familiariser avec les patinoires nord-américaines, tout en jouant contre un calibre très élevé.

En 11 matchs avec le Rocket l’an dernier, il a récolté cinq points, dont deux buts et une fiche de plus-6. Ce fut un bon début de carrière professionnelle, maintenant il ne devra que continuer sur cette belle lancée.

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