On a beau indiquer que les Russes optent souvent pour le cash, mais ce n’est pas toujours le cas. Il y a des exceptions à la règle, plus que l’on peut le croire. Dans ce cas précis, il est question d’Artemi Panarin, qui a décliné deux offres plus généreuses que celle déposée par les Rangers de New York. Le 1er juillet, il a apposé sa signature sur un contrat de quatre copies évalué à 81.5 millions de dollars pour sept ans (une moyenne annuelle de 11 642 857$).
Les Blue Jackets de Columbus et Jarmo Kekäläinen sont débarqués à la dernière minute avec une proposition monstrueuse de 12 millions de dollars (8 ans). Il a dit NON.
Exclusive to @ColHockeyNow: Avs' offer to Panarin would have tied him with McDavid as NHL's highest-paid player https://t.co/N9Iavk293u
— Adrian Dater (@adater) July 3, 2019
L’Avalanche du Colorado était dans le portrait aussi. Joe Sakic, qui manoeuvre très bien ses dossiers, lui a montré pas moins de 12.5 millions de dollars (4 ans)… Une fois de plus, Panarin a répondu négativement à celle-ci. Imaginez s’il avait hoché la tête positivement, le Russe serait devenu le joueur le mieux rémunéré (en moyenne par saison) du circuit, rejoignant Connor McDavid. Panarin change le portrait d’une organisation, ne l’oubliez pas.
Le détail important à retenir concernant l’offre de Sakic : une durant de 4 ans, ce qui était nettement insuffisant pour le clan Panarin. 50 millions de dollars, c’est moins que 81 et des poussières.
Néanmoins, c’est très juste d’indiquer que Panarin a laissé de la monnaie sur la table afin de rejoindre un gros marché, une grande ville, là où il souhaitait réellement évoluer. Mais à bien y repenser, si l’ancien numéro 19 des Nordiques et de l’Avalanche lui avait promis sept ans peut-être que Denver serait devenu sa destination.