Logan Cooley est en train de manger Juraj Slafkovsky cette année

Après avoir connu tout un match face aux Golden Knights à Vegas, le Canadien a pris l’avion en direction de l’Arizona puisque les Coyotes seront au menu jeudi soir.

La rencontre sera encore une fois présentée à 22h, ce qui fera certainement plaisir aux partisans de la Flanelle… #Sarcasme 

Ça va être tard, mais on peut se consoler en se disant que l’occasion sera belle afin d’épier Logan Cooley, qui connaît un bon départ à ses débuts dans la Ligue nationale.

L’Américain revendique six points en huit rencontres, mais au-delà de sa production offensive, il a l’air d’un gars qui est prêt à dominer la Ligue nationale.

C’est plate, mais on ne peut pas dire la même chose de Juraj Slafkovsky, qui a été sélectionné deux rangs avant l’Américain au repêchage 2022…

La différence entre les deux joueurs semble être énorme en ce moment. Les Coyotes ont été patients avec Cooley en le laissant disputer une saison dans la NCAA avant de faire le saut chez les professionnels et ça semble l’aider depuis l’amorce de la saison. Pourquoi?

Parce qu’il est arrivé dans la LNH en pleine confiance après avoir récolté 60 points (22 buts) en 39 matchs l’an dernier avec l’Université du Minnesota. 

Il est beaucoup trop tôt pour jouer au jeu des comparaisons et de toute façon, il est difficile de comparer les deux joueurs parce qu’ils n’ont vraiment pas le même style de jeu.

Mais le constat reste le même au final : le troisième choix au total du repêchage 2022 est clairement en avance sur celui qui a été choisi au tout premier rang lors du même draft. 

C’est pour cette raison qu’on parle souvent d’envoyer Slafkovsky à Laval pour qu’il soit en mesure de progresser :

Szymon Szemberg écrivait sur Twitter plus tôt aujourd’hui que Slaf devrait être renvoyé en Europe pour favoriser sa progression parce que la LNH n’est pas une ligue de développement.

Il a raison, d’ailleurs, lorsqu’il dit que la LNH n’est pas une ligue qui favorise le développement des joueurs. 

Si on pousse la note encore un peu plus loin… On réalise que le Kraken a eu la même approche que celle des Coyotes avec Shane Wright.

On n’a pas voulu précipiter les choses dans son cas, si bien qu’il a été renvoyé dans le junior lors de la dernière saison.

Wright joue présentement pour le club-école du Kraken et il fait bien depuis le début de la saison (quatre points en cinq matchs) parce qu’on lui a fait comprendre qu’il doit prendre le temps qu’il faut avant de devenir un joueur d’impact dans la grande ligue. 

Juraj Slafkovsky n’est pas un flop (pour l’instant) parce qu’il est beaucoup, beaucoup trop tôt pour penser à des choses comme celle-ci. Il n’a que 19 ans, après tout.

Mais, quand on compare la stratégie des Coyotes et du Kraken face à celle du Canadien au niveau du développement… On voit qu’il y a une différence assez notable.

Anyways.

En terminant, il est intéressant de noter que Logan Cooley est passé tout près de devenir un membre des Flyers de Philadelphie.

Les Flyers l’ont rencontré tout juste avant le début du repêchage et ont tenté de grimper de quelques échelons pour mettre la main sur l’Américain, mais le tout a finalement avorté.

On s’entend que ça n’enlève rien au talent du jeune homme, qui est est en voie de récolter environ 60 points s’il garde le même rythme qu’en ce moment :

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