Logan Mailloux : même après deux ans, son passé fait encore jaser au niveau politique

Hier après-midi, on a enfin eu un peu de clarté dans le dossier Logan Mailloux, et ce sont de bonnes nouvelles qui ont été annoncées : le jeune homme a obtenu l’autorisation de Gary Bettman afin de lui permettre d’évoluer dans la LNH.

Ce sera le CH qui décidera à quel moment il fera le saut dans le circuit Bettman, mais au moins, il pourra l’amener quand il voudra le faire jouer dans la grande ligue.

Sans être une énorme surprise, donc, c’est quand même une bonne chose de faite. Comme l’écrivait le collègue Charles-Alexis Brisebois ce matin, Mailloux pourra désormais se concentrer sur le hockey, alors que les distractions seront désormais moins grandes.

Et au final, c’est le développement du jeune qui en ressortira gagnant.

Par contre, on peut quand même s’attendre à ce que le dossier continue de faire jaser à l’avenir. Aujourd’hui, par exemple, la ministre du Sport (au provincial), Isabelle Charest, a glissé un mot au sujet du cas du défenseur.

Et ce, même si ça fait plus de deux ans que Mailloux a commis son geste.

La ministre affirme qu’elle est encore un peu déçue de la décision du CH, qui n’a pas respecté la volonté de Mailloux de ne pas se faire repêcher en 2021, mais elle affirme que le jeune homme a droit à une deuxième chance.

Je comprends que le sujet a fait pas mal jaser depuis hier, et je ne pense pas que ses propos étaient fondés sur une mauvaise intention (parce que dans l’ensemble, ses commentaires sont assez positifs), mais éventuellement, il faudra passer à autre chose et se concentrer sur le futur du jeune en tant qu’hockeyeur.

Je n’excuse en rien ses gestes passés, mais il a cheminé depuis et il a l’approbation du commissaire. Il a désormais droit à une deuxième chance parce qu’il l’a méritée, aussi simple que ça.

Espérons qu’à l’avenir, la conversation autour du jeune tournera autour de ses prouesses en tant que joueur de hockey et non pas sur son passé. Son cheminement depuis l’été 2021 fait en sorte qu’il mérite sa chance : laissons-lui faire son propre bout de chemin maintenant qu’elle lui a été accordée.

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