L’utilisation de Jordan Weal : à rien y comprendre

Alors que la LNH prend un virage qui privilégie la jeunesse, la rapidité et le talent brut, la majorité des équipes envoient leurs meilleurs éléments offensifs en avantage numérique et sur leurs quatre unités d’attaquants.

Pendant ce temps, à Montréal, Claude Julien ne semble pas avoir adopté cette mentalité et sa première vague d’avantage numérique peut compter sur… Jordan Weal et Phillip Danault. Et ce, alors que l’équipe perdait 2 à 0, en fin de match.

L’attaquant acquis des Coyotes n’en était pas à ses premiers pas avec l’avantage d’un homme, ayant déjà démontré qu’il ne devait pas s’y retrouver.

En grand besoin d’un but, l’entraîneur-chef du Canadien a envoyé à de maintes reprises le bon vieux Nate Thompson sur la patinoire. De l’autre côté de la médaille, Jesperi Kotkaniemi a été cloué au banc pendant une longue partie du match.

Jordan Weal : 19 minutes et 4 secondes
Nate Thompson : 13 minutes et 10 secondes
Jesperi Kotkaniemi : 7 minutes et 56 secondes

Partout à Montréal, l’utilisation de Jordan Weal a enragé les adeptes. Une telle vague de frustration envers l’entraîneur n’avait pas été ressentie depuis assez longtemps.

La logique veut que, en retard de deux buts, tes meilleurs éléments offensifs soient sur la patinoire.

Ça ne semble pas être le cas pour Julien. Malgré les 48 tirs du Tricolore, Corey Crawford a résisté. Un arrière-goût amer demeure, sachant très bien que le résultat aurait pu différé si ce n’était pas de l’utilisation exagérée de joueurs inefficaces.

Après le match, l’entraîneur-chef du Canadien a blâmé les quelques erreurs de Jesperi Kotkaniemi, oubliant complètement les mauvais jeux d’autres joueurs tels que Weal. Surtout, on oublie qui est le futur centre #1 de l’équipe, et qui est celui qui a de faibles chances de percer l’alignement l’année prochaine.

Les journalistes ne comprennent pas le raisonnement, même après les explications. À la limite, même si clouer Kotkaniemi au banc était sensé, pourquoi est-ce Weal qui a reçu un shift double? N’était-il pas possible d’avoir une alternative moins radicale?

C’est à rien y comprendre. Avec 10 matchs à faire à la saison (les 4 derniers sont contre quatre des meilleures équipes de la LNH), le Canadien accuse trois points de retard sur les Blue Jackets.

Quatre points seront nécessaires pour retrouver le quatrième as.

Ça ne va pas bien…

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