Compte tenu qu’une hécatombe de blessés et de membres du protocole COVID touche actuellement le Canadien, les ressources commencent à manquer. Comme le Championnat mondial de hockey junior vient d’être annulé, il est logique de penser à Jan Mysak.
Choix de deuxième tour du CH en 2020, l’attaquant de 19 ans était capitaine de la Tchéquie au CMJ. Comme le grand club commence à manquer d’options, certains ont soulevé l’idée que ce jeune, bien qu’évidemment pas encore prêt pour la LNH, vienne prêter main forte à l’alignement de Dominique Ducharme.
En entrevue téléphonique, Guillaume Lefrançois de La Presse lui a demandé s’il espérait se faire rappeler.
La déception d’un espoir du CH https://t.co/j2TJcaXq1v
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) December 30, 2021
« Non, je n’y pense pas vraiment, et je ne crois pas qu’ils vont me rappeler. Je pense qu’ils seront corrects [sans moi]. »
L’année dernière, à 18 ans, Mysak a joué 22 matchs avec le Rocket de Laval. Visiblement encore trop jeune pour jouer chez les professionnels, il n’y a récolté que deux buts et aucune passe.
Cette année, dans la Ligue junior d’Ontario (OHL), le centre gaucher comptabilise 17 buts et 14 mentions d’aides, pour un total de 31 points en 25 parties. Assistant-capitaine, il est beaucoup plus susceptible de s’y développer.
Alors, pourquoi considérer un rappel visiblement prématuré? C’est une question de manque de personnel.
Actuellement, parmi les attaquants prêts à remplace qui possèdent un contrat qui relève directement du Tricolore, seuls Brandon Baddock (réserviste), Cam Hillis (escouade de réserve) et Jean-Sébastien Dea (Laval) sont en santé.
Comme l’a souligné Lefrançois, cela fait de Jan Mysak le quatrième homme de remplacement du Canadien à l’attaque, alors qu’il doit supposément évoluer dans le junior. C’est très près de la Ligue nationale, et considérant que des joueurs sont envoyés dans le protocole chaque jour, le voir revêtu de Bleu Blanc Rouge prochainement n’est pas impossible.
Mais ça demeure largement improbable. Il ne faudrait pas partir en peur.
Estimant qu’il aurait pu atteindre les quarts de finale avec la Tchéquie, Mysak doit toutefois maintenant se concentrer sur la suite logique : travailler fort chez les Bulldogs de Hamilton, son club de la OHL, pour se donner une chance de passer pro pour de bon l’an prochain.