Cette saison, ça passe ou ça casse pour Jonathan Drouin. Après plusieurs saisons consécutives difficiles pour lui à Montréal, le Québécois, en santé, voudra connaître une grosse saison.
Rappelons que le 92 27 en est à la dernière année d’un contrat qu’il a signé en juin 2017. Non, il n’ira pas au ballottage comme l’a suggéré Danièle Sauvageau et non, il ne sera pas échangé sous peu. Quoique la deuxième option est plus plausible s’il connaît une bonne première moitié de saison et que le Tricolore retient 50 % de son salaire.
Mais bon, je crois qu’il terminera la saison à Montréal peu importe.
En même temps, la pression montréalaise est peut-être trop pour lui et il y a des chances qu’il n’attende que ça, quitter la métropole.
Mais bon, pour potentiellement maximiser sa valeur ou simplement voir ce qu’il peut donner sur la glace, Marc-André Perreault suggère de mettre Drouin aux côtés de Cole Caufield et de Nick Suzuki sur le premier trio de l’équipe.
«Allons-y! Mettons-le sur le premier trio avec Caufield et Suzuki!»🔵⚪️🔴
CC: @MA_PerreaultTVA, @jp_tvasports et @LaDose_TVAhttps://t.co/BWv8GAnrCx— TVA Sports (@TVASports) October 3, 2022
Allons-y! Mettons-le sur le premier trio avec Caufield et Suzuki! Avec un Jo en bonne santé, si ça fonctionne et que les gars sont sur la même longueur d’onde, ce ne sera pas gênant du tout. – Marc-André Perreault
Si Martin St-Louis utilise le Québécois sur la première unité, je serais le premier ravi. J’ai toujours été un défenseur du gars. Jouer à Montréal n’est pas facile et ce l’est encore moins si tu es né au Québec. Drouin est un attaquant très talentueux, qui a cependant pris de mauvaises habitudes défensivement au cours des dernières années, mais s’il peut travailler sur cet aspect, soit sa paresse (dans certaines situations), il pourrait devenir un encore meilleur joueur.
Est-ce que de jouer avec Sean Monahan, avec qui il semble développer une belle chimie, pourrait aider Drouin? Peut-être, oui.
Dans la LHJMQ, il pouvait se permettre de ne pas se forcer pendant toutes ses présences. Par contre, dans la LNH, il l’a remarqué assez vite : il ne peut pas seulement se fier sur son talent.
Selon Perreault, si un gars comme Brendan Gallagher se retrouve avec Caufield et le capitaine, « il y a un problème ». Même chose pour Mike Hoffman.
Selon moi (et les chances de voir ce scénario se produire sont grandes), Josh Anderson complètera nos deux jeunes. Si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas grave, on a en masse d’attaquants. De toute façon, je le répète : Montréal ne cherchera pas absolument à gagner cette saison (contrairement à ce que Suzuki, Edmundson et d’autres disent).
On se souviendra que le nom du #17 a circulé en masse cet été quand venait le temps de spéculer sur l’identité du troisième membre du premier trio. On y retrouvait aussi le nom de Juraj Slafkovsky, mais à la lumière de ses performances au camp, il ne semble pas prêt à tenir un tel rôle.
Est-ce qu’un joueur à la Evgenii Dadonov pourrait avoir sa chance? Ce n’est pas probable, mais qui sait à ce point-ci?
Le coach peut expérimenter, donc. Mais attention de ne pas trop en abuser ; les joueurs n’aiment pas le fait de changer de partenaires de trios aux deux matchs…