La majorité des jeunes qui sont passés par Montréal cette saison n’ont pas fait long feu. Pour une raison ou pour une autre, ils n’ont pas réussi à obtenir du succès, ce qui a poussé Marc Bergevin à les envoyer en bas, à Laval.
Ceci dit, comme toute bonne règle, il y a une exception. Cette fois-ci, elle s’appelle Nick Suzuki.
Dominant comme pas un, il s’invite dans la course au trophée Calder. Il est une lueur d’espoir chez les partisans du Canadien, qui n’ont pas grand chose à se mettre sous la dent pour l’instant.
Malgré tout, Marc Bergevin a considéré envoyer sa jeune recrue du côté de Laval avant la date limite des transactions afin de lui permettre d’être éligible pour les séries du Rocket.
À VOIR | Marc Bergevin a pesé ses options à propos de Nick Suzuki https://t.co/gaE4QbUCqU🧐 pic.twitter.com/nvvbWCxMxE
— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) February 26, 2020
Qu’est-ce qui a fait en sorte qu’il ne l’a pas fait? Comme l’a dit Jean-Charles Lajoie, le jeune est juste trop dominant.
Bergevin aurait réfléchi à cette option pour finalement décider de ne pas l’envoyer à Laval. La haute direction n’avait pas assez de garanties que le Rocket se qualifie et elle juge que Suzuki n’a plus rien à faire dans la Ligue américaine.
On ne veut pas faire de discordance dans le message envoyé à Suzuki en lui demandant d’aller prêter main-forte au club-école du CH. – Lajoie
Ultimement, à mes yeux, c’est ce qui est le plus important. Tout fonctionne bien pour lui présentement et il n’y a aucune raison de changer cela.
D’ailleurs, en jasant avec un ami, un point important a été soulevé : même si Suzuki avait été envoyé en bas sur papier seulement avant d’être rappelé, combien de gars récemment à travers la ligue ont fait les séries dans la LAH après avoir passé toute la saison en haut? Exactement.
Le CH n’a donc pas pris l’un de ses quatre rappels pour effectuer ce tour de passe-passe. Prochain appel.