Les partisans jappent. Le coach tente de brasser sa marmaille. Puis le D.G., lui, commence à grogner TRÈS fort. Il jappe, il aboie fort et la panique semble réellement s’installer dans l’entourage de son groupe. À la suite du revers des siens, où les joueurs se sont effondrés en troisième période, Bergy s’est entretenu entre quatre murs avec Claude Julien.
Marc Bergevin a bien beau décharger sa frustration/déception sur son pilote, mais le problème est peut-être plus les pions qu’il lui fournit… Bergevin n’est pas le type de personne à s’admirer dans le miroir en disant : « J’ai fait une erreur, je dois l’assumer et rebondir positivement! »
Cette rencontre entre les deux hommes a été rapportée par l’excellent journaliste, Stu Cowan. Selon les dires de Cowan, Bergevin est sorti de la chambre des entraîneurs, tout juste avant Claude Julien… et son non verbal indiquait clairement qu’il n’était pas heureux. Ça doit avoir brassé dans la cabane en maudit.
Le gars panique. Mais les gestes douteux, ce n’est pas Claude Julien qui les a réalisés, mais bien Marc Bergevin. Alexander Radulov et Andrei Markov ont quitté le vestiaire, donc Bergevin les a remplacés par « comité ». Au fait, un comité ne peut pas être sur la glace au même moment, Marc. Puis ta défensive, elle est ATROCE. Ton discours à son sujet est tout simplement erroné.
Marc Bergevin a agi sous la pression de Geoff Molson en congédiant son chum Michel Therrien. Cette fois-ci, si le Canadien continue de perdre des plumes, Molson devra lui aussi agir.