Est-ce que Marc Bergevin suit et a suivi le parcours des Golden Knights cette année? Une question qui sort du champ gauche certes, mais ça demeure une question légitime. Les équipes qui souhaitent rebâtir ou rénover un brin doivent observer le trajet des Knights depuis leur arrivée dans le circuit.
Reculons de quelques mois, lorsque George McPhee et son groupe ont amorcé cette construction complète. Pour bâtir de A à Z une franchise de la LNH, les hommes de hockey doivent avant tout faire leurs devoirs. Par exemple, à cause de sa non-valeur sur le marché des transactions, McPhee n’a pas sélectionné Petr Mrazek des Red Wings de Detroit.
What rebuilding NHL teams can (or can't) learn from the Golden Knights' incredible run. By @CraigCustance https://t.co/BGYrFnUAzr
— Michael Russo (@RussoHockey) May 25, 2018
McPhee et sa bande ont également pris soin de ne pas sélectionner des joueurs qui avaient un contrat astronomique, qui ne remplissent pas les demandes, donc, chez les Wings, ils ont opté pour Tomas Nosek. L’attaquant de 25 ans n’avait pourtant joué que 17 joutes au sein de la LNH, où il n’a récolté qu’un seul point. Mais, dans une course au championnat vers la Coupe Calder, le Tchèque a récolté 22 points en 19 rencontres. Ce qui fut suffisant pour séduire les Knights.
Cette année, en saison régulière, il a récolté 15 points en 67 matchs. Il a trouvé un rôle au sein d’une équipe singulière. À 600 000$, le jeune homme a donc facilement répondu aux exigences que l’organisation avait envers lui. Il a donc produit à la hauteur de son salaire… Ce genre de petit geste intelligent doit servir d’exemple pour les équipes qui souhaitent reconstruire : ils ont défié certaines philosophies enracinées.
On parle souvent d’avoir un combo centre de premier plan et défenseur numéro un de grande qualité pour rafler un championnat, par exemple Crosby-Letang ou Toews-Keith. Toutefois, les Knights n’ont rien de ça… La stratégie des Knights a été de marier des gars compétitifs. Puis, leur pilier à eux, les Knights, demeure Marc-André Fleury.
Dans le fond, le point ici est de démontrer ceci : Il n’y a pas une seule façon de construire une équipe gagnante et Vegas le prouve parfaitement.