Cole Caufield a appris il y a deux mois via un média francophone que le Canadien n’allait pas lui suggérer de faire le saut dans la LNH la saison prochaine.
Or, on a aussi appris hier que la direction du CH lui avait indiqué le lendemain de cet article paru dans La Presse qu’elle lui avait dit qu’elle préférait le voir évoluer une deuxième année dans la NCAA, mais qu’elle était aussi à l’aise avec l’idée de le faire graduer chez les professionnels… mais dans la Ligue américaine. Bref, Marc Bergevin a demandé à Cole Caufield de choisir entre l’Université du Wisconsin (NCAA) et le Rocket de Laval (Ligue américaine).
We had heard from his coach. We had heard from the Canadiens. Now we can hear it from Cole Caufield. On the decision to have him return to Wisconsin, how it played out in a less than ideal way and how Caufield eventually came to embrace it. https://t.co/zisk6M50H6
— Arpon Basu (@ArponBasu) April 6, 2020
S’il avait décidé de s’amener à Laval, Caufield (15e choix) aurait signé un contrat d’entrée semblable à celui de Nick Suzuki (13e choix). Il aurait donc touché des bonis d’environ 100 000 $ US chacun le 1er juillet 2020, 2021 et 2022. Il aurait aussi gagné environ 70 000 $ par saison à Laval (et près d’un million $ s’il avait été rappelé par le Canadien). Bien sûr, quelques bonis à la performance auraient pu être ajoutés au contrat, mais ils auraient été difficiles à atteindre en étant dans la Ligue américaine.
Il pourra aussi participer aux championnats mondiaux junior et y tenir un rôle important cette fois.
Et il y a fort à parier qu’il viendra compléter son année de hockey à Laval ou à Montréal en mars prochain, surtout que son équipe risque d’être éliminée très tôt. K’Andre Miller et Alex Turcotte ont quitté… et le Wisconsin occupait déjà le dernier rang du Big 10 cette année! Ce n’est que partie remise et Caufield arrivera chez les pros beaucoup plus prêt qu’il ne l’aurait été en 2020.