Laissez-moi vous ramener quelques années en arrière, plus précisément durant l’été de l’année 2016.
Non, il n’y avait pas de hockey des séries, c’était la saison morte comme à l’habitude.
À ce moment, le Canadien vient d’échanger P.K. Subban aux Predators en retour de Shea Weber et peut compter sur deux marqueurs de 30 buts dans son alignement, alors que Max Pacioretty et Alex Galchenyuk ont tous les deux atteints ce pallier la saison précédente.
Toutefois, les résultats sont décevants, et Bergevin veut attirer un certain joueur à Montréal : Milan Lucic.
Malheureusement, l’ancien des Bruins et des Kings préfère retourner auprès de son ancien directeur général à Boston et rejoint les Oilers d’Edmonton.
Oui, le Canadien a évité le pire.
Bref, depuis ce temps, on comprend que Marc Bergevin veut un tel joueur dans son alignement, et c’est un peu pour cette raison que Josh Anderson s’est amené à Montréal et qu’il a signé une très longue prolongation de contrat.
Cet excellent texte d’Arpon Basu explique plus en détail l’historique de la signature.
Three NHL players have signed contracts with a seven-year term since the pandemic hit: Jonas Brodin, Torey Krug and Josh Anderson.
Every leverage point aligned for Anderson to get him a contract practically no one is getting right now: https://t.co/MGcNNOswtq
— Arpon Basu (@ArponBasu) October 10, 2020
Le directeur général est bien conscient que la signature d’Anderson pourrait être une catastrophe si la carrière de l’ailier suit la même trajectoire que celle de Lucic. Or, alors que Lucic a signé son contrat à 30 ans, le nouveau venu a soufflé ses 26 bougies en mai dernier et entre dans son prime.
Voici sa réponse quand un journaliste l’a questionné sur une ressemblance entre les deux :
Oui, c’est une belle observation. Ils sont assez similaires. – Marc Bergevin
En fait, selon Bergevin, il n’y aurait que cinq joueurs comme Anderson dans la ligue. Depuis son arrivée en poste, il cherche désespérément à mettre la main sur l’un de ces joueurs, et après l’échec avec Milan Lucic en 2016, il a finalement réussi avec Josh Anderson.
Il faut espérer que le contrat d’Anderson ne devienne pas un boulet durant les prochaines saisons comme on l’a vu récemment avec des joueurs tels que Lucic, Matt Beleskey ou David Clarkson. C’est une possibilité, certes, mais Anderson a beaucoup de potentiel.
À suivre durant les prochaines années, donc.