S’il y en a un qui connait les marchés difficiles de la LNH, c’est bien Marc Bergevin. L’ancien directeur général du CH, qui passe présentement des entrevues avec certaines équipes dans la LNH, en a vu de toutes les couleurs lors de son passage à Montréal.
Que ce soit pour ses transactions, ses choix au repêchage ou même pour ses coupes de cheveux, Bergevin ne laissait personne indifférent et dans un marché comme celui de la Sainte-Flanelle, ça laisse des traces et pas seulement sur lui.
La famille est également impactée et c’est très difficile à vivre sur une longue période.
Tout ça pour dire que Bergevin pouvait très bien comprendre Kyle Dubas, lorsque ce dernier s’est présenté devant les caméras cette semaine. Il semblait exténué et s’est ouvertement prononcé sur la pression qu’il subissait au quotidien.
What a day in Leaf land. On Kyle Dubas being out as GM, what to read into how it went down, and what other NHL GMs had to say about the outgoing Leafs GM.
My piece:via @TheAthletic https://t.co/QOTDBW8tB9
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) May 19, 2023
Pierre LeBrun, de TSN et The Athletic, a fait le tour des directeurs généraux et des autres personnes qui peuvent comprendre Dubas. Il a lâché un coup de fil à Bergevin pour lui demander ce qu’il pensait de toute la situation.
Ce dernier a mentionné que Dubas était un jeune directeur général dans la LNH lorsqu’il a pris les rênes des Maple Leafs et qu’il était très respectueux avec tout le monde.
Il a enchaîné en parlant de Montréal et de Toronto, à ses yeux les deux marchés avec le plus de pression dans la LNH, car les partisans sont extrêmement passionnés.
Là où ça devient intéressant, c’est que LeBrun mentionne que lors de son échange avec Bergevin, il a senti que l’ancien DG du CH ne croyait pas que c’était la pire des choses que Dubas quitte Toronto.
Rappelons que Dubas avait mentionné vouloir consulter sa famille avant se décider s’il voulait revenir, chose qu’il n’aura jamais eu la chance de faire, car Brendan Shanahan a décidé de mettre fin à son séjour à Toronto.
Chose certaine, une constante demeure : le prochain DG à Toronto devra avoir les nerfs solides pour assumer ce rôle et les candidats ne viennent pas en paquet de 100.
Cette situation m’incite à réfléchir encore une fois sur les conséquences des paroles que les gens prononcent sur les réseaux sociaux. Tout le monde est humain, et si la critique pouvait demeurer constructive, je suis sûr que tous les marchés, incluant ceux de Montréal et Toronto, deviendraient plus sains.